1ère semaine des Relations affectives : Chez les jeunes aussi, le préservatif n'est pas automatique
Du 7 au 11 février 2011, c’est une nouvelle semaine nationale dédiée aux relations affectives, pour les étudiants, organisée à l’initiative de l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales (USEM) qui donne accès aux jeunes à toute une information sur la contraception, la protection contre les IST et la vaccination HPV. L’USEM publie simultanément une enquête sur la sexualité des étudiants montrant que sont encore bien trop nombreux, un sur trois, ceux qui n’utilisent pas systématiquement un contraceptif lors de leurs rapports sexuels et n’ont qu’Internet comme source d’information sur la contraception.
Un enjeu fort s'impose, celui de mettre la protection au cœur des relations affectives : Les résultats de l'enquête USEM sur la santé des étudiants en 2009 révèlent en effet que les échecs contraceptifs restent trop fréquents, faute d'information : Ainsi, 30,5% des étudiantes ont déjà eu recours à une contraception d'urgence à cause d'un accident de préservatif (déchirure) ou d'un oubli de pilule, mais dans un cas sur 3 en raison d'une absence de contraceptif lors d'un rapport. 3,3% des étudiantes déclarent ainsi avoir déjà eu recours à une interruption volontaire de grossesse.
L'accès aux soins est très inégal, avec 13% des étudiants et 23% des étudiantes qui déclarent avoir renoncé à des soins dans les six derniers mois. Si seules 43,6% des étudiantes ont consulté un gynécologue dans les six derniers mois en 2007, elles ne sont plus que 38,3% en 2009.
La communication sur la sexualité reste tabou, seuls 35% des étudiants garçons osent parler de contraception avec les professionnels de santé.
Cette Semaine Nationale des Relations Affectives des Mutuelles Etudiantes Régionales devra donc répondre à plusieurs objectifs, sensibiliser les étudiants à l'importance de la contraception et de la protection contre les IST au sein du couple, informer aujourd'hui les jeunes pour prévenir les pathologies de demain et, surtout et encore avoir une approche positive à l'utilisation du préservatif. Sans oublier le dépistage qui reste encore trop minoritaire, seuls 32% s'étant fait dépister contre le VIH/Sida.
Un concours « Je t'aime ! Protégeons-nous : Et vous, comment le diriez-vous ? Une bonne idée pour véhiculer tous ces messages de Santé publique : Les étudiants pourront déposer leurs messages dans les agences participantes ou sur la page Fan Facebook de leur mutuelle étudiante et pourront illustrer ce message d'une photo et la diffuser auprès de leurs amis.