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AIDES récuse toute accusation de mauvaise gestion

Actualité publiée il y a 13 années 8 mois 4 jours
AIDES

L’Association Aides réagit à la publication, ce 25 janvier, de l’article du Parisien s’interrogeant sur la gestion de l’Association, sur la part des dépenses consacrées aux missions sociales et sur les avantages en nature dont auraient bénéficié certains de ses dirigeants. Des affirmations reposant sur un récent rapport du Cabinet Sécafi dont le quotidien aurait eu communication. « C'est un véritable florilège de contre-vérités, qui aligne pêle-mêle chiffres et assertions douteuses, tous démontables point par point, ou détachés de leur contexte et dépourvus de la moindre analyse », rétorque l’Association, auditée régulièrement et en septembre 2010 par la Direction Générale de la Santé.

Avec un budget de 37 millions d'euros, dont un financement 50% public (19 millions de subbventions en 2009), 50% privé (15,9 millions d'euros de collectes), Aides, créée en 1984, est la première association française de lutte contre le SIDA. Ses objectifs principaux sont le soutien des personnes infectées et affectées par le VIH/sida, l'information et la promotion de la Santé, un rôle d'alerte des pouvoirs publics sur les défaillances du système de soins et la mobilisation de volontaires pour que le sida reste une priorité de santé publique. AIDES représente aujourd'hui environ 150.000 membres, 450 salariés, environ 1.000 volontaires.


Aides a souvent été auditée ce qui a donné lieu à un rapport de la Cour des comptes portant sur les exercices 2003 à 2006, un rapport de l'IGAS en 1998 et un rapport de la DGS en septembre 2010.

Les salaires : Dans le cadre de sa convention, la DGS finance en particulier 3 postes, dans le cadre de la convention, le poste de directeur, le poste de responsable administratif et financier et le poste de responsable administratif et le poste de conseiller méthodologie et évaluation (CME). Par ailleurs, la DGS indique que l'administrateur, Christian Saout, ancien président de l'association, est détaché de la fonction publique et rémunéré par l'Etat à hauteur de 111 k€ en 2009 (charges sociales comprises). Le Parisien dénonce à la fois la rémunération de Christian Saout (publiée par la DGS) et l'attribution à son profit d'un logement de fonction, et l'augmentation entre 2007 et 2009, de 17% de la rémunération du directeur général, Vincent Pelletier (Poste financé par la DGS).

Par ailleurs le même rapport indique : « Les salaires et charges de personnel représentent environ 45% du total des produits et 46% des charges sur la période 2007-2009, en relation avec l'évolution de l'activité globale de l'association. Une donnée qualifiée plus loin de « cohérente avec les actions de l'association » par la Direction générale de la Santé. Les rémunérations versées aux trois dirigeants du siège (directeur général et 2 directeurs généraux délégués) s'élèvent à 450 k€ au total (soit 4% de la masse salariale).

Sur le street marketing, mis en cause par le Quotidien, la DGS indique toujours dans son dernier rapport, que malgré un coût élevé et représentant une part importante des dépenses (14 % des charges d'exploitation), la marge du « street marketing » a évolué favorablement. La direction l'association a procédé à un appel d'offres début 2008, conformément à la recommandation formulée par la Cour des Comptes qui a conduit au renouvellement du même prestataire mais avec une nouvelle offre jugée plus intéressante par l'association et une nouvelle forme de contrat.

Dans son dernier rapport enfin, la DGS concluait à des plans d'actions annuels clairement formalisés et des rapports d'activité rédigés dans un véritable souci de transparence…

Aujourd'hui, l'Association répond sur la méthode du quotidien qui aurait contacté, pour son enquête, certains salariés historiquement en conflit avec l'association. Sur le fond, Aides invoque la transparence et l'accès à ses différents audits. Bruno Spire, président de l'association, a prévu un point presse ce même jour, au Siège de l'association.

Une affaire qui n'est pas sans rappeler d'autres polémiques autour ou entre Associations de Santé qui ont eu pour conséquences directes une baisse de la générosité des donateurs. Aides l'a bien compris, en reprenant « Calomniez, il en restera toujours quelque chose ».