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ALCOOL : Une consommation modérée booste l’esprit des plus âgés

Actualité publiée il y a 4 années 4 mois 1 semaine
JAMA Network Open
Une consommation d'alcool faible à modérée (soit 1 ou 2 verres par jour) est associée à des trajectoires cognitives significativement plus positives (AdobeStock_291966736)

Difficile de s’y retrouver en matière de consommation d’alcool. Si la consommation est exclue durant les fenêtres de vulnérabilité de la vie (comme durant la grossesse ou à l’adolescence par exemple), si sa consommation doit toujours rester modérée, certaines boissons alcoolisées, comme le vin (et son resvératrol) ont néanmoins été documentées comme pouvant apporter certains avantages pour la santé. Si dans le doute on choisira l’abstinence, cette étude de l’Université de Géorgie soutient qu’une consommation légère protège la fonction cérébrale et suggère dans le JAMA, quelques bénéfices cognitifs pour les personnes âgées.

  Une consommation d'alcool modérée est associée des taux de déclin cognitif plus faibles

L'étude a examiné le lien entre la consommation d'alcool et les changements dans la fonction cognitive chez 19.887 participants à la cohorte Health and Retirement Study, suivis en moyenne sur plus de 9 ans et invités à passer des tests tous les 2 ans. L’analyse révèle que par rapport à une abstinence complète,

  • une consommation faible à modérée (soit 1 ou 2 verres par jour) est associée à des trajectoires cognitives significativement plus positives (AdobeStock_291966736), avec des scores cognitifs plus élevés aux tests mentaux, de rappel de mots et de fluidité verbale ;
  • globalement, une consommation faible à modérée est associée des taux de déclin plus faibles dans la plupart des domaines cognitifs.
  • Ainsi, la consommation d'une petite quantité d'alcool s’avère ici, sur un échantillon relativement large d’adultes représentatifs de la population américaine et suivi sur une longue durée, à une fonction cognitive améliorée.
  • Dans cette étude, la consommation optimale sur le plan cognitif, se situait entre 10 et 14 unités.

 

« Un résultat qui ne signifie pas que ceux qui boivent moins doivent commencer à consommer davantage d’alcool. Car il reste délicat d’affirmer que l’effet est causal et l’étude ne le démontre pas ».


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