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ALZHEIMER : La piste de la vitamine B1

Actualité publiée il y a 2 années 3 mois 3 semaines
ADCS
L’essai doit évaluer si des doses élevées de benfotiamine sont bénéfiques pour les patients atteints de forme légère de la maladie d’Alzheimer (Visuel Adobe Stock 202571192)

Cette nouvelle approche de traitement de la maladie d'Alzheimer utilise un dérivé de la vitamine B1, la benfotiamine, une version synthétique de la thiamine (B1). La thérapie sera prochainement testée par un essai multicentrique mené dans le cadre de l’Alzheimer’s Disease Cooperative Study (ADCS), de l’Université de Californie San Diego. L’essai doit évaluer si des doses élevées de benfotiamine sont bénéfiques pour les patients atteints de forme légère de la maladie d’Alzheimer ou de déficience cognitive légère liée à l’âge.

 

L'essai porte sur la déficience tissulaire des voies métaboliques régulées par la thiamine, et liées à la maladie d’Alzheimer. De précédentes recherches de la même équipe et menées par le Dr Gary E. Gibson, professeur de neurosciences au Brain and Mind Research Institute, du Weill Cornell Medicine, avaient déjà montré qu'une réduction du métabolisme du glucose est liée à cette déficience des processus dépendants de la thiamine.

 

L’étude : sur plusieurs modèles expérimentaux, l’équipe montre que l'augmentation de la thiamine à des niveaux très élevés à l'aide d'une supplémentation en benfotiamine permet de protéger contre les symptômes de type Alzheimer. Le prochain essai clinique mené prévu début 2023 auprès d’environ 400 patients d’une cinquantaine de sites, devra confirmer ce mécanisme bénéfique. Puis, une fois obtenue la preuve de concept clinique, des tests sont prévus pour préciser la dose optimale et les mesures cliniques et les biomarqueurs nécessaires pour évaluer la réponse au traitement. Des tests cognitifs et des marqueurs sanguins qui pourront permettre également d’évaluer l'état et la progression du déclin cognitif et de la maladie.

Les effets de la thiamine sur les maladies neurodégénératives font l’objet de recherche depuis plus de 40 ans.

Ces prochains essais vont permettre de « valider la pertinence de ces recherches pour optimiser le traitement de la maladie d'Alzheimer ».


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