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ALZHEIMER : La prévention par le bonheur tout simplement ?

Actualité publiée il y a 4 années 9 mois 5 jours
Journal of Personality
Etre optimiste contribue à la santé de son partenaire et permet d’effacer certains facteurs de risque qui conduisent à la maladie d'Alzheimer, à la démence et au déclin cognitif.

Cet article d’une équipe de l’Université du Michigan et de l’école de Santé publique de Harvard -qui tombe à pic pour la Saint Valentin- montre qu’un partenaire heureux et le bonheur dans le couple sont de réels facteurs de santé et de prévention aussi de déclin cognitif. Les conclusions de l’étude, présentées dans le Journal of Personality, révèlent qu’être optimiste contribue à la santé de son partenaire et permet d’effacer certains facteurs de risque qui conduisent à la maladie d'Alzheimer, à la démence et au déclin cognitif.

 

L’équipe rappelle qu’une grande partie des facteurs de risque de maladie d'Alzheimer ou de démence sont en réalité liés à des comportements de mode de vie : « Le maintien d'un poids santé et d'une activité physique sont de grands prédicteurs de la santé cognitive et de son déclin avec l’âge. Il existe également des marqueurs physiologiques. Il semble que les personnes mariées à des optimistes aient tendance à obtenir aussi de meilleurs résultats sur ces marqueurs ». Ainsi, un partenaire positif pourra encourager son homologue à faire de l'exercice, à s’alimenter plus sainement et lui rappeler aussi de prendre ses traitements.

Soigner son optimisme et son couple, c’est soigner sa cognition

L’équipe a suivi près de 4.500 couples hétérosexuels sur une durée moyenne de 8 ans. Les chercheurs ont découvert un lien possible entre partager sa vie avec une personne optimiste et la prévention du début du déclin cognitif, en particulier en raison d’un mode de vie plus sain. Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :

  • les partenaires optimistes donnent l'exemple et leurs partenaires suivent leur exemple ;
  • l’optimisme favorise le conseil à l’autre sans qu’il puisse avoir le sentiment d’un contrôle ou d’une obligation ;
  • l'optimisme d’un partenaire apparaît associé à une perception positive de la relation de la part des 2 partenaires.
  • le souvenir dans un couple d'expériences partagées positives renforce encore les aspects positifs de la relation : l’optimisme et le bonheur « se nourrissent » d’eux-mêmes ;
  • l’optimisme dans le couple est associé à de meilleurs scores aux tests cognitifs (mémoire et autres fonctions cognitives).

 

 

L'optimisme peut-il être encouragé, favorisé dans le couple ? Bien qu'il y ait une sorte d’hérédité à l'optimisme, les auteurs suggèrent qu’il a également ses facteurs : des études suggèrent qu’il est possible de travailler sur sa personnalité, en s'engageant par exemple dans des comportements et des activités positives qui la font changer.

Il existe également des programmes d'intervention qui suggèrent que qu’il est possible de développer ou de retrouver l'optimisme.


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