ALZHEIMER : Les OMEGA 3 contrent les prédispositions génétiques de la maladie

Cette étude ajoute aux bénéfices des Omega 3, qui, en plus de leur caractère préventif contre la dépression et leurs bénéfices pour la santé cardiaque, permettraient aussi de lutter contre la maladie d'Alzheimer, en contrant l'action d’un gène muté de prédisposition, « l’APOE 4 », selon cette étude internationale européenne. Cette étude réalisée sur l’animal, confirme néanmoins le bénéfice d’un régime riche en oméga 3 et pauvre en cholestérol chez les patients porteurs de ce gène.

Un gène muté responsable : Le Pr. Daniel Michaelson de l'Université de Tel Aviv, service de neurobiologie a étudié l'une de ces cinq molécules - APOE, l'apolipoprotéine E., une protéine dont le rôle essentiel est le transport du cholestérol, créée par le gène de l'APOE. Le Pr. Michaelson suggère ici qu'APOE existe sous deux formes, un «bon» gène et un «mauvais» gène APOE, appelé APOE4. L'allèle muté APOE4, présent chez 50% des patients atteints d' »Alzheimer » et 15% de la population générale, est connu comme un facteur de risque d'« l'Alzheimer ».

Les oméga 3 réduisent considérablement les effets négatifs du gène APOE4 : L'équipe de recherche a développé des modèles animaux avec l'APOE4, pour étudier les effets de l'alimentation et de l'environnement. Si les souris qui portent le bon gène (APOE2) créent de nouvelles connexions neuronales dans leur cerveau, les neurones se dégradent chez ces souris qui portent l'allèle muté (APOE4). Dans les résultats préliminaires, les chercheurs constatent ensuite qu'un régime alimentaire riche en huiles oméga 3 et pauvre en cholestérol semble réduire considérablement les effets négatifs du gène APOE4 dans ces modèles murins.

Les chercheurs constatent ensuite, toujours sur les souris, qu'un environnement stimulant (activités, espace, jeux…) peut être nocif si la souris est porteuse du gène apoE4. Les individus avec ce gène muté APOE4 seraient plus sensibles au stress causé par un environnement qui stimule leur cerveau, explique le Pr. Michaelson.

La conclusion principale de cette étude est la confirmation de l'efficacité des oméga 3 pour atténuer les effets des mauvais gènes sur le développement de la maladie d'Alzheimer, une théorie déjà adoptée par certains nutritionnistes.