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CALVITIE: Frontale ou en couronne, elle indique un risque de cancer de la prostate agressif

Actualité publiée il y a 10 années 1 mois 2 semaines
The Journal of Clinical Oncology

Certaines formes de calvitie, tout comme le cancer de la prostate, liées à un déséquilibre hormonal ? C’est ce qu’évoque cette étude du National Cancer Institute in Bethesda, menée sur près de 40.000 hommes et publiée dans le Journal of Clinical Oncology. Des conclusions qui rappellent de précédentes études et qui pourront, en cas de confirmation, s’avérer précieuses en termes de dépistage.

Ainsi, une étude australiennede 2013 publiée dans Cancer Epidemiology Biomarkers and Prevention qui suggérait que des niveaux plus élevés de testostérone peuvent à la fois déclencher le développement de cellules cancéreuses et inhiber la croissance des cheveux.


Ici, c'est la calvitie à 45 ans qui est associée à un risque accru de cancer agressif de la prostate, avec l'analyse des données concernant la calvitie, chez 39.070 hommes, âgés au départ de 55 à 74 ans, participants à la cohorte Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian (PLCO) Cancer Screening Trial.

Au cours du suivi, 1.138 cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués, dont 51% agressifs. L'analyse montre que,

-les hommes qui présentent un type spécifique de calvitie, frontale ou en couronne ont un risque accru de 40% de cancer agressif de la prostate, vs les hommes sans calvitie,

-il n'y a pas d'association entre la calvitie et le risque de cancer de la prostate non agressif.

L'étude confirme ainsi un risque accru de cancer de la prostate agressif chez les hommes présentant un type particulier de calvitie à l'avant ou au sommet de la tête, aux alentours de de 45 ans. Si l'étude confirme de précédents résultats, les chercheurs jugent prématuré d'en tenir compte dans le processus de détection du cancer de la prostate agressif. L'équipe poursuit actuellement 2 autres études pour affiner la relation entre la calvitie et le risque de de la prostate. Mais les auteurs font à nouveau l'hypothèse d'une augmentation des niveaux d'hormones androgènes et des récepteurs des androgènes, pour expliquer le lien biologique entre calvitie et cancer de la prostate.


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