CALVITIE : Une déficience identifiée dans la formation des nouveaux cheveux
La calvitie, encore appelée alopécie androgénétique (AGA) touche, à des niveaux différents, près de 70% des hommes et reste souvent mal supportée par ses victimes. Des chercheurs de l'Université de Pennsylvania School of Medicine viennent de découvrir qu’un défaut dans la conversion des cellules souches du follicule pileux joue un rôle important dans l'AGA, au moment de la formation de nouveaux cheveux. Ces conclusions publiées dans l’édition de janvier du Journal of Clinical Investigation, permettent d’espérer un futur traitement de la calvitie.
L'alopécie androgénétique (AGA) est une forme fréquente de perte de cheveux chez les hommes et les femmes. Toutefois, elle est plus fréquente chez les hommes. Cette calvitie commune est caractérisée par une diminution marquée de la taille du follicule pileux, qui pourrait être liée à la perte de cellules souches puis progénitrices du follicule pileux.
Une déficience dans la formation des nouveaux cheveux : Pour tester cette hypothèse, le Dr George Cotsarelis de l'Université de Pennsylvania School of Medicine a analysé des échantillons de cellules prélevées sur des parties chauves et non chauves de patients atteints de calvitie et mesuré la présence de cellules souches dans les follicules pileux. Or les deux zones étudiées présentent le même nombre de cellules souches. Ces résultats suggèrent qu'un défaut de conversion des cellules souches du follicule pileux aux cellules progénitrices joue un rôle dans la pathogenèse de l'AGA.
Les auteurs suggèrent donc d'autres études pour définir les signaux responsables de la transition des cellules souches aux cellules progénitrices et de nouvelles cibles pour de nouvelles thérapeutiques. Mais ces résultats qui confirment que les cellules souches sont bien présentes sur les zones de calvitie ouvrent l'espoir d'un traitement qui pourrait les réactiver.