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CANCER du SEIN : Plus de 9 heures de sommeil par nuit c'est un pronostic réduit de survie

Actualité publiée il y a 7 années 7 mois 6 jours
British Journal of Cancer

Le sommeil est non seulement un facteur de mode de vie essentiel, mais un signe vital. Ainsi, des changements dans le sommeil, comme une somnolence excessive sont des signes importants que les médecins doivent prendre pour aider leurs patients. Cette étude de la Harvard T.H. Chan School of Public Health associe ainsi une nuit de sommeil plus/trop longue à une survie réduite chez les patientes atteintes de cancer du sein.

Une « trop » longue durée de sommeil a déjà été associée à la mortalité, indépendamment du diagnostic de cancer ainsi qu'avec un diagnostic de cancer du sein. Avec cette étude qui confirme que les femmes atteintes de cancer du sein et qui dorment plus de 9 heures par nuit ont un risque accru de décès par rapport à leurs homologues qui dorment 8 heures par nuit, il est possible que la relation entre la durée du sommeil et la survie existe également pour d'autres types de cancer.


Les chercheurs ont examiné les données sur la durée du sommeil post-diagnostic de 3.682 participantes atteintes de cancer du sein. Ils ont également pris en compte la durée de sommeil pré et post-diagnostic chez un sous-groupe de 1.949 femmes et l'incidence des troubles du sommeil post-diagnostic chez un sous-groupe de 1.353 femmes. Au moment du diagnostic, les participantes étaient âgées de 65 ans en moyenne et étaient porteuses de tumeurs au stade I ou II.

+ de 50% des participantes étaient encore en vie, 11 ans après le diagnostic ;

Au cours de l'étude, 976 décès, dont 412 causés par le cancer du sein, ont été recensés ;

-Dans le sous-groupe de femmes avec durée de sommeil renseignée avant le diagnostic, dormir plus de 9 heures par nuit après le diagnostic est associé à un risque accru de 35% de décès toutes causes confondues et accru de 29% de décès de cancer du sein.

-Chez les patientes présentant des troubles du sommeil, les participants ayant des difficultés à s'endormir ont un risque accru de 49% de décès de toutes les causes vs leurs homologues qui n'ont pas ce problème.

-Par rapport aux femmes qui dorment 8 heures par nuit, les femmes qui dorment au moins 9 heures présentent un risque accru de 46% de décès du cancer du sein.

-A 30 ans (durée de suivi de l'étude), ces participantes ont également un risque accru de 34% de décès, toutes causes confondues.

-C'est tout autant la durée de sommeil que le changement de durée de sommeil après le diagnostic, ainsi que les difficultés habituelles à s'endormir qui sont associés à la mortalité chez les femmes atteintes de cancer du sein.

En dehors du biais lié à l'autodéclaration de la durée de sommeil et l'impact possible du cancer du sein sur l'incidence des troubles du sommeil, une durée de sommeil prolongée s'avère associée à un pronostic de survie réduite. Tout comme l'obésité. En fait, la sévérité de la maladie entraine une fatigue profonde qui induit une durée de sommeil prolongée, expliquent les chercheurs.

30 March 2017 doi:10.1038/bjc.2017.85 Sleep and survival among women with breast cancer: 30 years of follow-up within the Nurses' Health Study

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