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CELLULES SOUCHES embryonnaires: La recherche autorisée sous contrôle de l'Agence de Biomédecine

Actualité publiée il y a 11 années 5 mois 2 semaines
Assemblée nationale

Après 2 jours de débat, la proposition de loi soutenue par le groupe Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE), qui autorise, sous encadrement juridique et éthique, la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires humaines, adoptée en décembre dernier par le Sénat, vient d'être votée à l'Assemblée nationale le 16 juillet 2013.


Les cellules souches embryonnaires qui sont la source de tous les tissus et organes de l'organisme, représentent un des plus grands espoirs thérapeutiques. Aux Etats-Unis, Aux Etats-Unis, dès avril 2009, le Président Barack Obama avait dès son élection, demandé que la recherche sur les cellules souches à visée thérapeutique soit libérée de toutes ses restrictions d'alors, à condition que soient maintenues et respectées des recommandations éthiques strictes. En France, la dernière Loi de bioéthique de juillet 2011, avait maintenu l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain, malgré des dérogations strictement encadrées.

La recherche sur les cellules souches est désormais soumise à un dispositif d'autorisation, sous le contrôle de l'agence de la biomédecine. La recherche sur les cellules souches pourra donc être autorisée, dans une finalité exclusivement médicale, sur les embryons surnuméraires conçus par fécondation in vitro (FIV) ne faisant plus l'objet d'un projet parental, et après une information et un consentement du couple. Les conditions posées par la Loi sont donc, le consentement écrit préalable du couple concerné, l'autorisation des protocoles de recherche par l'Agence de la biomédecine, la vérification de la pertinence scientifique de la recherche, de sa finalité médicale, de son respect des règles éthiques et de l'impossibilité de la mener sans recourir à des cellules souches embryonnaires.

La Loi adresse un signe de confiance à la communauté scientifique, explique le Ministre de la Recherche, en termes de liberté académique et de non stigmatisation de cette recherche. Elle doit permettre à la recherche française de rattraper le retard accumulé la France se situant aujourd'hui à la 17ème place dans ce domaine. En effet, les cellules IPS ou cellules souches pluripotentes induites, des cellules adultes reprogrammées pour se comporter comme des cellules souches embryonnaires paraissent ne pas présenter le même potentiel thérapeutique. Maintenir l'ancienne législation, aurait retardé la recherche mais aussi pénalisé les malades.


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