CELLULES SOUCHES et SNC : L'échafaudage biodégradable qui facilite la greffe

C’est une nouvelle étape qui vient d’être franchie dans les nouvelles technologies de thérapie par cellules souches des maladies et des traumatismes du système nerveux central (SNC) avec cet échafaudage biodégradable, développé par une équipe de l’Université Rutgers (New Jersey) et présenté dans la revue Nature Communications. Ce nouveau nano-dispositif permet de réduire la lenteur du processus de dégradation de l'échafaudage et permet d’améliorer la greffe, la différenciation et la délivrance de médicaments à partir de cellules souches.
La greffe de cellules souches est une piste thérapeutique prometteuse pour les maladies du système nerveux central (SNC), elle induit les cellules souches à devenir des neurones et vise ainsi à restaurer les circuits neuronaux. Cependant, la thérapie doit encore surmonter de multiples défis, dont la faiblesse du taux de survie cellulaire, la différenciation partielle des cellules greffées et la croissance limitée des neurites ou prolongements des neurones. Face à ces obstacles, les scientifiques ont mis au point des bioscellules qui imitent le microenvironnement des tissus naturels pour produire des signaux physiques et solubles. Cependant, il reste à optimiser la libération en masse des médicaments, l'adhérence cellulaire et la vitesse de dégradation de l'échafaudage. Cette technique biodégradable à base de nanoéchafaudages permet déjà d’améliorer considérablement le potentiel thérapeutique des nanoscellules biodégradables pour la greffe de cellules souches et l’ingénierie du tissu neural.

Ce nano-échafaudage biodégradable (voir visuel) conçu par les scientifiques de Rutgers est composé de cellules souches, de protéines et de médicaments, destiné au traitement avancé des cellules souches et à la délivrance de médicaments. C’est un prototype précieux et prometteur pour traiter les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, la déficience cognitive liée à l’âge, les lésions de la moelle épinière et les traumatismes cérébraux.
Une preuve de concept in vitro et in vivo : l’échafaudage qui imite les tissus naturels obtient ici de bons résultats in vitro et après greffe chez des souris. Les chercheurs, en coopération avec des neuroscientifiques et des cliniciens, prévoient de tester les nano-échafaudages chez de plus grands animaux et de passer éventuellement à des essais cliniques pour traiter les lésions de la moelle épinière.
La technologie à base d'échafaudage est également prometteuse en médecine régénérative.
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