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CHIMIOTHÉRAPIE: Le peptide qui protège la fertilité

Actualité publiée il y a 8 années 9 mois 1 semaine
Endocrinology Today

Protéger la fonction reproductive et donc la fertilité des jeunes patient(e)s qui subissent une chimiothérapie ou une radiothérapie, reste un défi dans le traitement des cancers. Cette équipe de la Northwestern University identifie, avec cette recherche, une voie moléculaire qui peut empêcher la destruction des ovocytes. Un peptide qui protège la fertilité et le système immunitaire en cas de chimiothérapie. Ces conclusions présentées dans la revue Endocrinology Today ouvrent donc un espoir pour éviter l’un des effets secondaires les plus lourds du traitement du cancer.

Les auteurs rappellent que la chimiothérapie reste l'épine dorsale des thérapies combinées pour de nombreuses formes de cancer. Et que si l'efficacité des traitements a progressé, si les effets indésirables ont été considérablement réduits, les patients atteints de cancer encourent toujours certains effets secondaires de la chimiothérapie, dont l'infertilité et un système immunitaire affaibli d'où une forte vulnérabilité aux infections mortelles. Ici, les chercheurs du Harbor-UCLA Medical Center (LA BioMed) ont trouvé un analogue puissant de l'humanine, « HNG », un peptide protecteur contre la mort cellulaire -documenté en particulier dans la maladie d'Alzheimer-. HNG semble capable de protéger à la fois les cellules germinales mâles et les globules blancs. C'est ce que démontre la recherche, menée sur des modèles animaux de cancer traités par chimiothérapie. De plus, HNG réduit les métastases et freine la propagation des cellules cancéreuses vers d'autres organes du corps. Ø De nouvelles données qui suggèrent qu'intégrer HNG en chimiothérapie pourrait contribuer à éviter à la fois l'infertilité et l'immunodéficience tout en boostant l'efficacité de la chimiothérapie. Ce n'est qu'une première étape et d'autres recherches sont nécessaires pour documenter et mieux comprendre le rôle protecteur de HNG contre les effets secondaires de la chimiothérapie. Mais c'est déjà une contribution précieuse au besoin croissant de protéger les cellules saines contre les effets toxiques de la chimiothérapie sans perturber l'efficacité du traitement. Car HNG apparaît ici protéger les cellules saines vitales, comme cela avait déjà été suggéré pour les neurones, dans la maladie d'Alzheimer.


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