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CHRONOTYPE : Les femmes lève-tôt dépriment moins !

Actualité publiée il y a 6 années 5 mois 3 semaines
Journal of Psychiatric Research
Le respect de l’horloge biologique et du cycle jour-nuit peut avoir une conséquence bénéfique sur l’humeur.

Il est à nouveau question d’horloge biologique ou plutôt de chronotype ou d’organisation des activités au cours du cycle circadien. Cette étude révèle ou confirme une association inverse le type « lève-tôt » et la dépression chez les femmes d’âge mûr. Des conclusions présentées dans le Journal of Psychiatric Research qui suggèrent à nouveau que le respect de l’horloge biologique et du cycle jour-nuit peut avoir une conséquence bénéfique sur l’humeur.

 

Les chercheurs de l'Université du Colorado, du Massachusetts Institute of Technology, de Harvard et de l'Université de Vienne ont regardé si le chronotype des femmes pouvait avoir un impact sur leur risque de dépression. En se concentrant sur le chronotype, les chercheurs souhaitaient également prendre en compte les variations génétiques qui peuvent, comme certains facteurs environnementaux, contribuer aux différences de comportement en regard des rythmes circadiens. Les chercheurs ont analysé les données de 32.470 participantes à la Nurses 'Health Study II, interrogées sur leur chronotype, sur leur prise d’antidépresseurs ou l’existence d’un diagnostic de dépression. En analysant les liens, les chercheurs ont pris en compte différents facteurs de confusion possibles, de santé, de mode de vie et socio-économiques.

  • Au cours d’un suivi de 4 ans, 2.581 participantes ont développé une dépression ;

Après prise en compte des facteurs de confusion possibles,

 

  • les femmes « du matin » présentent un risque réduit de 12% de dépression ;
  • une tendance générale suggérant que les femmes « du soir » sont plus à risque de dépression est également identifiée, mais non statistiquement significative ;
  • Ces résultats valent tout autant chez les participantes qui dorment 7 à 8 heures par nuit ou n’ayant pas de travail posté, ce qui suggère que le chronotype pourrait être un facteur indépendant du sommeil, de dépression.

 

Certes, d'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats, cependant il semble logique qu’« attaquer » sa journée de bon matin reflète plutôt la vitalité que la déprime.


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