CONTRACEPTIF IMPLANON, un taux d'échec raisonnable de 0,4 pour 1.000, selon le NHS
Près de 600 grossesses seraient recensées en Grande Bretagne en dépit du port de l’implant contraceptif hormonal Implanon. C’est après utilisation par environ 1,4 millions de femmes au Royaume Uni et cela depuis 1999, soit après 11 années d’utilisation, que les autorités sanitaires communiquent sur le sujet, l’attribuant majoritairement à un défaut d’insertion de l’implant qu’au dispositif lui-même. 1.600 plaintes auraient été enregistrées, déclenchant un doute général sur l’efficacité du dispositif. Néanmoins, ramené aux nombre d’utilisatrices, le taux d’échec serait, aujourd’hui, de 0,4 pour 1000.
C'est pourquoi, d'ailleurs, le Ministère de la Santé britannique informe « qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter : Aucune forme de contraception n'est efficace à 100%, et ces chiffres indiquent que les implants hormonaux, sont au contraire, toujours l'une des méthodes de contraception les plus efficaces. Les grossesses non désirées restent rares avec l'implant.»
Mais voilà qu'un certain nombre de femmes ont récemment lancé une action en justice après avoir reçu l'implant contraceptif et être ensuite tombées enceintes. Les médias britanniques auraient alors, selon le National Health Service, conclu sur l'inefficacité du dispositif.
584 rapports officiels de grossesses ont été à ce jour recensés chez des utilisatrices d'implants, depuis 1999. A ce jour, environ 1,4 millions de femmes auraient utilisé l'implant. À l'heure actuelle, 800.000 femmes l'utiliseraient encore. Et pour le Ministère britannique, le petit nombre de grossesses observé avec Implanon semble être plutôt du à une mauvaise insertion…
Alors, le Ministère de la santé confirme aujourd'hui la sécurité et l'efficacité à plus de 99%, et rassure ses utilisatrices « Il n'est pas nécessaire de le faire enlever ou remplacer avant l'échéance normale ». Puis « Si vous avez le moindre doute, vous devez utiliser un préservatif pour votre contraception ».
Les implants contraceptifs agissent tout comme la pilule, utilisant les hormones pour contrôler le cycle menstruel. L'implant libère lentement ces hormones sur un certain nombre d'années afin de fournir une contraception à long terme. L'implant est inséré sous la peau du bras et peut y rester pendant trois ans maximum.
En Octobre 2010, Implanon avait déjà été remplacé par Nexplanon, une version plus récente de l'implant conçue pour réduire le risque d'erreurs d'insertion. Ces nouveaux implants Nexplanon contiennent également du baryum, ce qui leur permet d'être facilement localisés par rayons X. Bien que remplacé sur les chaines de production du laboratoire, Implanon n'a pas été retiré du marché et des stocks subsistent, encore valables, au Royaume-Uni. L'Agence britannique des produits de santé (MHRA) va poursuivre sa surveillance sur les 2 implants, Implanon et Nexplanon.
Merck, le fabriquant d'Implanon a confirmé le 5 janvier, que le nombre de grossesses non désirées associés à son implant contraceptif à action prolongée, Implanon, n'est pas exceptionnel et que les femmes doivent continuer à l'utiliser.