CONTRACEPTION D'URGENCE: Seule 1 femme sur 5 exposée y a recours
Chaque année, près d’une femme sur trois a un rapport sexuel à risque de grossesse, mais seule une femme concernée sur 5 aura recours à la contraception d’urgence. En cause, avec cette étude réalisée par l’Institut BVA pour le laboratoire HRA Pharma, le manque d’information sur la contraception d’urgence, menant à sa méconnaissance et à sa sous-utilisation.
Ces résultats obtenus sur un échantillon de 2.415 femmes et confortés auprès de 400 leaders d'opinion (politiques, chefs d'entreprise, journalistes et blogueurs) interviennent à quelques jours de la 7ème Journée mondiale de la contraception du 26 septembre.
Des arrêts temporaires de contraception volontaires, périodes de vulnérabilité : Ainsi, chaque année, ce serait environ 2.5 millions de Françaises qui s'exposeraient à un risque de grossesse sans le souhaiter. Autre résultat, le ratio d'une femme sur 3 qui déclare avoir eu au moins une fois dans l'année un rapport sexuel sans contraception efficace et de près d'une femme sur 2 chez les 16-24 ans, semble traduire aussi, une « certaine lassitude » sur la contraception, commente le laboratoire. Périodes d'abstinence, irrégularité des rapports sexuels, souhait de réduire les médicaments, absence de prescription, sont autant de raisons évoquées pour expliquer des arrêts temporaires de contraception volontaires. Ces interruptions de contraceptions, qui sont le fait de 8% des femmes fertiles, peuvent durer 2 mois à 3 mois par an et multiplient les risques de grossesse non souhaitée.
Un déficit d'information : 93% des femmes et la grande majorité des leaders d'opinion appellent donc à davantage d'informations sur la contraception d'urgence. Alors que seules 20% des femmes exposées à un risque de grossesse non souhaitée y auront recours, c'est souvent avec un sentiment de culpabilité et en grande majorité (86%) directement chez leur pharmacien. Une sous-utilisation qui révèle, selon l'étude, une absence de perception réelle du risque de grossesse, des freins psychologiques liés à un sentiment de culpabilité ou de honte et des idées reçues en particulier sur un possible risque de stérilité.
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