CONTRACEPTION: Un recours en baisse générale de 1,4%
Un risque d’accidents thromboemboliques veineux attribuables aux contraceptifs oraux combinés (COC) confirmé comme plus élevé avec les contraceptifs de 3ème ou de 4ème génération que de 1ère ou de 2ème génération, une baisse générale du recours à la contraception de 1,4 % en février 2013 par rapport à février 2012, ces nouvelles données de l’Agence nationale de sécurité du Médicament (ANSM) suggèrent aussi un bon report de la contraception vers les contraceptifs de 1ère et 2ème génération mais laissent percevoir un début d’augmentation des contraceptifs d’urgence. Une évolution donc à suivre, en particulier sur les différentes tranches d’âge.
Une baisse légère des ventes de contraceptifs : Ce récent suivi, de décembre 2012 à février 2013, des ventes hebdomadaires de COC et des autres contraceptifs, hors préservatifs met en avant une diminution des ventes globales de contraceptifs de 1% par rapport à la même période l'année précédente (décembre – février) et de 1,4% en février 2013 par rapport à février 2012 (avec prise en compte de l'anti-acnéique Diane 35) ainsi qu'une diminution globale de 2% des ventes de contraceptifs oraux combinés.
Le report des COC de 3ème et 4ème génération, en baisse de plus de 34% en février 2013 vs février 2012, sur les COC de 1ère et 2ème génération en augmentation de 27% est confirmé et tend à s'accentuer. Ce report n'est pas « complet » et n'est donc pas compensé par le recours à d'autres modes de contraception comme les implants et les stérilets. De plus, patchs et anneaux contraceptifs œstroprogestatifs sont également et logiquement en recul. Enfin, à noter, l'augmentation globale de 1% par rapport à la période similaire décembre 2011-février 2012 des contraceptifs d'urgence, qui, en février 2013, correspondant à 1.566 boîtes de plus vendues par rapport à février 2012.
Le risque thromboembolique veineux attribuable aux COC est confirmé par ce nouveau bilan, mais jugé comme faible, associé à l'âge chez toutes les femmes, qu'elles soient ou non utilisatrices d'un COC et plus confirmé plus élevé sous COC de 3ème ou de 4ème génération que sous COC de 1ère ou de 2ème génération. Le nombre de décès annuels par embolie pulmonaire attribuables à l'utilisation des COC est estimé à 20, dont 6 décès attribuables aux COC de 1ère et de 2ème génération et 14 attribuables aux COC de 3ème et de 4ème génération. L'ANSM rappelle donc ses recommandations, soit l'utilisation en seconde intention des COC de 3ème et de 4ème génération, et la prise en compte et la sensibilisation aux facteurs de risque avant le choix de la contraception et toute prescription.
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