CORONAROPATHIE : Pourquoi le diagnostic précoce de la dépression est vital
Parce que chez les patients atteints de coronaropathie, un diagnostic précoce de dépression peut être une question de vie ou de mort, souligne cette étude de la Florida State University. Les conclusions, présentées dans le Journal of the American Academy of Physician Assistants appellent les cliniciens offrant des soins complets aux patients atteints de coronaropathie, à dépister la dépression de manière proactive. Cette détection ne figure pas toujours, en effet, en tête des préoccupations prioritaires.
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Cependant, l’équipe de la Florida State University qui étudie, depuis des années, les facteurs épidémiologiques et cliniques de la coronaropathie suggèrent que le dépistage de la dépression devrait faire partie des bases de tout protocole de prise en charge.
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Coronaropathie et de dépression, des résultats « moins bons » : les patients atteints de coronaropathie et de dépression ont en effet des résultats de santé significativement moins bons, une étude récente suggérant même que le double diagnostic est associé à un risque de décès prématuré 2 fois plus élevé. Le Dr Aimee Pragle, professeur de médecine et coauteur, rappelle que « les études montrent que seulement 30% des patients atteints de coronaropathie qui répondent aux critères diagnostiques de la dépression majeure sont effectivement diagnostiqués, ce qui démontre le besoin de formation continue des cliniciens pour être capables d’identifier et de gérer la dépression chez les patients atteints de coronaropathie ».
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Les critères du diagnostic de dépression majeure et les outils de dépistage sont décrits dans l’article, ainsi que les options de traitement possibles pour ces patients atteints de coronaropathie à risque. Des ressources précieuses pour les cliniciens qui doivent apprendre à optimiser les soins aux patients souffrant de dépression et de coronaropathie : une étape de départ essentielle est de communiquer efficacement avec ses patients sur les risques associés à la dépression combinée à la coronaropathie, expliquent les chercheurs. Ensuite, il s’agit de fournir une aide réfléchie et dynamique aux patients à chaque étape du processus de soins de santé. Enfin, tout comme les mesures de pression artérielle, les mesures du cholestérol et la surveillance du niveau de glucose sont devenues des soins standards, les dépistages de dépression devraient être inclus, de manière régulière dans le traitement des patients atteints de coronaropathie.
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Coronaropathie dépressive et manque d’observance : les risques sévères associés au double diagnostic tiennent, suggèrent les auteurs, aux difficultés de ces patients à respecter des schémas thérapeutiques rigoureux ou à observer les protocoles de soins préventifs, comme un régime alimentaire strict par exemple, prescrits en vue de réduire le cholestérol ou la tension artérielle. « Cette capacité réduite des patients à mettre en œuvre ces interventions de santé pourtant nécessaires peut avec le temps les rendre bien plus vulnérables aux effets spécifiques de la coronaropathie ».
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L’idée est tout particulièrement ici de travailler en équipe, entre cardiologues et psychologues ou psychiatres, pour mettre en place ces dépistages combinés qui vont permettre d’améliorer le traitement des 2 conditions. Â
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