COVID-19 : Ce qui aurait été « gagné » avec une vaccination, d'ici mars de 50% de la population
Cette modélisation d’une équipe de la Lehigh University, qui fait l’exercice aux Etats-Unis, conclut que si 50% de la population avaient pu être vaccinés avant le 1er mars prochain, 125.000 décès par COVID auraient été évités.
Â
Cette modélisation est réalisée par l’équipe de McAndrew, informaticien et professeur au College of Health de l'Université de Lehigh et est basée sur de précédentes prédictions d’experts consolidées en une seule prévision consensuelle. En plus des prévisions liées à la vaccination, le rapport comprend des analyses de prévision de différentes données sur la pandémie aux États-Unis, dont le nombre de cas, d'hospitalisations et de décès, ainsi que la prévalence de la variante B.1.1.7, apparue en septembre dernier au Royaume-Uni.
Principales conclusions du rapport
- Un taux supérieur ou égal à 50% de la population ayant reçu une première dose de vaccin avant mars 2021, est associé à un nombre cumulé de décès au 31 décembre 2021 de 520 000 ;
- un taux inférieur à 50% de la population ayant reçu une première dose de vaccin avant mars 2021, est associé à un nombre cumulé de décès au 31 décembre 2021 de 645.000 ;
- le « coût » de ce retard de vaccination est donc estimé à un minimum de 125.000 décès dus au COVID-19. Un résultat qui confirme avec force l'importance d'augmenter le taux de vaccination partout dans le monde.
Â
Toujours pour les Etats-Unis, l’équipe constate pour la semaine du 24 janvier au 30 janvier une augmentation médiane de
- nouveaux cas confirmés de 1.700 000 ,
- du nombre d'hospitalisations pédiatriques et adultes de 130.000
- du nombre de nouveaux décès dus au COVID-19 de 22.400.
Â
Aux Etats-Unis toujours, la prévalence des variantes B.1.1.7 pourrait atteindre 87% des échantillons « passés » au séquençage génomique au cours des deux premières semaines de février. Cette donnée, quoique spécifique aux Etats-Unis, apporte un ordre de grandeur significatif de la progression du variant.
Â
Ces données bien que nord-américaines confirment de grands axes de réponse à la pandémie, partout dans le monde, dont l’urgence de la vaccination et la validation de leur efficacité contre les nouveaux variants.