COVID-19 : L'infection par les variantes précédentes offre une bonne protection contre Omicron
L'infection par les variantes précédentes du SRAS-CoV-2 offrent une protection naturelle solide contre l'infection par Omicron BA.5, conclut cette étude de l'Université de Lisbonne, à paraître dans le New England Journal of Medicine : a fortiori, les personnes vaccinées et qui ont été infectées par les premières sous-variantes d'Omicron bénéficient d'une protection 4 fois supérieure à celle des personnes vaccinées qui n'ont pas été infectées. Des données en ligne avec de précédentes études suggérant que la meilleure protection est hybride, vaccinale et naturelle.
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Il s'agit de l'une des premières études au monde à analyser, à partir de données épidémiologiques du monde réel, la probabilité d'être infecté par le sous-variant actuellement en circulation, chez les personnes vaccinées, et à estimer le degré de protection conféré par les infections par des variants antérieurs.
Toutes les infections antérieures sont protectricesÂ
L’étude a analysé les données du registre des cas de COVID-19 tenu au niveau national au Portugal. La variante virale de chaque infection a été déterminée en tenant compte de la date de l'infection et de la variante dominante au moment de l’infection. L’équipe a donc pu ainsi estimer la probabilité qu'une personne précédemment infectée soit réinfectée par la variante actuelle et donc calculer le pourcentage de protection apporté par les infections précédentes. L’analyse constate que :
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- les personnes vaccinées qui ont été infectées par les sous-variantes Omicron BA.1 et BA.2 ont une protection contre l'infection par la sous-variante BA.5, en circulation depuis juin, environ ‘ fois supérieure à celle des personnes vaccinées qui n'ont jamais été infectées ;
- les infections en 2020 et 2021 par des variantes antérieures du virus SARS-CoV-2 (lignée ancestrale, variantes Alpha et Delta) confèrent également une protection contre l'infection pour la variante Omicron plus récente, bien que cette protection ne soit pas aussi élevée que celle conférée par les variantes BA.1 et BA.2, de début 2022 ;
- toute infection antérieure chez les personnes vaccinées (l'immunité dite hybride) continue de conférer une protection contre les variants connus pour leur capacité d’échappement immunitaire, tels que le sous-variant Omicron actuellement dominant.
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Des données clés alors que les vaccins en cours de développement clinique et d’évaluation sont basés sur la sous-variante BA.1 du virus, la variante dominante au début de l’année 2022.