COVID-19 : Quel impact possible sur les enfants à naître ?
Quelques études ont déjà documenté et le risque de transmission du COVID-10 de la mère à l’enfant (TME) et les effets possibles du COVID-19 sur les enfants à naître. Cette nouvelle étude, la plus large à ce jour, menée par une équipe internationale et dirigée au Memorial Hospital d’Istanbul, auprès de femmes enceintes atteintes de COVID-19 précise aujourd’hui, dans le Journal of Perinatal Medicine, les facteurs de risque d'effets indésirables et les taux de transmission.
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L’objectif est de répondre le plus précisément possible à ces 2 questions : quels sont les risques pour un enfant à naître si sa mère contracte le COVID-19 pendant la grossesse, et comment les médecins peuvent-ils identifier les grossesses de mères testées positives qui présentent le plus grand risque d'issues indésirables ?
1 seul cas de TME
L’étude qui a suivi 388 grossesses dans 22 pays différents,
- confirme que les taux de mortalité maternelle sont relativement faibles, mais que 11% des mères ont cependant développé des formes sévères de la maladie nécessitant une admission en unité de soins intensifs (USI), 6,4% nécessitant une intubation ;
- les effets indésirables observés au cours de l'étude comprennent une fausse couche, une mortinaissance ou un décès dans les 28 premiers jours après la naissance ; ainsi, le taux de mortalité infantile parmi les grossesses suivies atteint 4% et s’avère lié principalement à la naissance prématurée ;
certains facteurs de risque d'effets indésirables et de mauvais résultats fœtaux sont identifiés dont :
- la prématurité (comme vu plus haut) ;
- l'infection maternelle COVID-19 intervenue au cours des 3 premiers mois de grossesse ;
- un faible poids de naissance ;
- une forme sévère de COVID-19 chez la mère, nécessitant une ventilation.
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Un risque de TME confirmé comme faible : de manière frappante, bien que toutes les femmes de l'étude aient bien été diagnostiquées avec COVID-19, un seul bébé de l'étude a été testé positif pour la maladie et s’est avéré asymptomatique, ce qui confirme que
la transmission de la mère à l'enfant (TME) est extrêmement rare.
Ces résultats donnent des indices aux médecins leur permettant d'adapter de manière plus appropriée le traitement et la surveillance des femmes enceintes atteintes de COVID-19.
Enfin, l’étude suggère et c’est probablement sa conclusion la plus importante, qu’il est essentiel de
réduire le risque d’infection particulièrement en début de grossesse
- pour réduire les risques d'issue défavorable. Enfin, il s’agira également de surveiller de près les bébés de faible poids de naissance et ceux dont les mères ont eu besoin d'une ventilation.
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