Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

CYSTITE: Une nouvelle thérapie pour empêcher les récidives

Actualité publiée il y a 13 années 3 mois 3 semaines
Nature

Une femme sur 3 sera confrontée au moins une fois dans sa vie à une cystite et pour certaines cette infection deviendra chronique. La cystite est –elle aussi- causée par des bactéries Escherichia coli adhèrent à la paroi de la vessie grâce à l’aide de petites structures filiformes, des pilis. Cette étude de l’Université de Bruxelles, révèle les interactions complexes qui conduisent à la formation de ces pilis. Une connaissance précieuse pour développer de nouveaux antibiotiques pour traiter ces infections des voies urinaires, publiée dans l’édition en ligne du 2 juin, de la revue Nature.


Environ 80% des infections des voies urinaires sont causées par la bactérie Escherichia coli, des bactéries à Gram négatif en forme de tige. Bien que ces bactéries fassent partie de la flore intestinale normale, des types virulents peuvent pénétrer dans la vessie par l'urètre et entraîner des infections des voies urinaires. Ces infections se produisent plus souvent chez les femmes que chez les hommes et représentent une forte proportion des infections nosocomiales, en particulier dans le cas des patients sondés. Le traitement recourt aux antibiotiques existants. Cependant, on connaît l'antibio-résistance croissante de ces bactéries. D'où des infections récurrentes et un besoin urgent pour de nouveaux antibiotiques.

Han Remaut, avec des collègues de l'Institut de biologie de l'Université de Londres a étudié le mécanisme responsable de la biosynthèse de ces pili en utilisant la diffraction des rayons X et

A réussi à obtenir une image de l'ensemble complexe conduisant à la biosynthèse du pili. Cette connaissance détaillée de la biosynthèse des pili de type 1 peut constituer la base du développement de médicaments qui bloqueraient la formation du pili. Si les bactéries ne peuvent plus s'accrocher aux cellules épithéliales de la vessie, elles seront dans l'incapacité de déclencher l'infection.

En conséquence, cette recherche peut aussi contribuer à la lutte contre d'autres maladies infectieuses comme les intoxications alimentaires ou la diarrhée du voyageur.