DIABÈTE et OBÉSITÉ : Pourquoi il vaut mieux naître à terme
Une grossesse est considérée à terme entre 37 et 42 semaines. Cependant, cette étude de l'Université du Negev (Israël) révèle que les bébés nés entre 39 et 41 semaines de grossesse ont de meilleurs résultats de santé que les bébés nés juste avant ou après. Les conclusions de l’étude publiées dans l'American Journal of Obstetrics and Gynecology (AJOG) révèlent en effet un risque accru de diabète et de maladies liées à l'obésité, ainsi que de plus courte longévité, un risque associé à la naissance légèrement anticipée, soit entre 37 et 39 semaines.
Les chercheurs ont pris en compte les hospitalisations chez les enfants nés de 54.073 accouchements prématurés et 171.000 à terme et suivis jusqu'à l'âge de 18 ans, pour évaluer l'impact à long terme de la grossesse à terme sur le terme sur la santé pédiatrique. Leur analyse constate que les hospitalisations jusqu'à l'âge de 18 ans pour troubles endocriniens et métaboliques sont plus fréquentes dans le groupe prématurité et naissance anticipée, vs groupe à terme, en particulier à l’âge de 5 ans. L’auteur principal, le Dr Eyal Sheiner, responsable du Département d'obstétrique et de gynécologie du Centre médical de la Soroka University ajoute :
« l'obésité est significativement plus fréquente chez les enfants nés de manière un peu anticipée ».
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Naissance anticipée, faible poids de naissance et diabète : les enfants de plus de 5 ans affichent également des taux significativement plus élevés de diabète de type I lorsqu'ils sont nés « tôt » : « Les grossesses se terminant à un stade précoce s’avèrent plus susceptibles d'être compliquées par des troubles hypertensifs et le diabète maternel, gestationnel et pré-gestationnel. Les accouchements se font alors plutôt par césariennes et le poids moyen de naissance est significativement plus faible. Les bébés nés à stade précoce sont en effet plus susceptibles d’être à faible poids à la naissance, soit moins de 2,5 kilos ».
Des facteurs de risque d’autres maladies avec donc un impact préjudiciable à long terme sur la santé et le bien-être de l’enfant, voire une vie plus courte, soulignent les auteurs.
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Plusieurs raisons pour poursuivre, lorsque c’est possible, sa grossesse « jusqu’au bout ».
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