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DIABÈTE et RISQUE CARDIAQUE : Pourquoi il ne vaut mieux pas manger la nuit

Actualité publiée il y a 6 années 11 mois 3 semaines
Experimental Physiology
Lorsque les chercheurs privent les animaux de la zone du cerveau qui contrôle l’horloge ou le cycle circadien de 24 heures, les niveaux de graisse demeurent inchangés quelle que soit l’heure du repas.

Manger ou grignoter la nuit peut accroître le risque de maladie cardiaque et de diabète, rappelle cette étude mexicaine qui montre une nouvelle fois, ici chez la souris, comment le décalage de l’horloge biologique fait aussi monter les taux de lipides dans le sang. Des données complémentaires présentées dans la revue Experimental Physiology qui alertent à nouveau sur les risques métaboliques associés au travail posté, de nuit ou au décalage horaire.

 

Il est important néanmoins pour la survie (sur un plan plus évolutif) et pour notre confort de vie d’avoir une certaine flexibilité dans nos horaires et de temps à autre d’ignorer notre horloge biologique, expliquent les auteurs. Par exemple de pouvoir dormir pendant la journée lorsqu’on est très fatigué. Cependant décaler son horloge fréquemment nuit à notre santé à long terme, et surtout lorsque nous mangeons à des moments où nous devrions dormir.

 

Les chercheurs de la National Autonomous University of Mexico confirment que manger pendant la nuit est associé à un risque plus élevé de maladie cardiaque et de diabète, en évaluant les niveaux de graisse, ou triglycérides, dans le sang de rats nourris au début de leur période de repos.

 

La démonstration est simple mais efficace : l’équipe constate que le taux de lipides sanguins est plus élevé chez l’animal nourri avant sa période de repos que lorsqu'il est nourri au début de sa phase active. En revanche, lorsque les chercheurs privent les animaux de la zone du cerveau qui contrôle l’horloge ou le cycle circadien de 24 heures, les niveaux de graisse demeurent inchangés quelle que soit l’heure du repas.

 

Or les taux élevés de graisse dans le sang sont associés aux maladies cardiaques et au diabète. Ces maladies sont associées à un mode de vie où les humains ignorent les signaux de l'horloge biologique et mangent le soir et la nuit. Cette étude démontre donc pourquoi un tel mode de vie en décalage avec notre rythme circadien peut augmenter les niveaux de graisse dans le sang et donc entraîner ces risques.  


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