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Don de rein à un proche : l’alternative thérapeutique idéale pour le traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale

Actualité publiée il y a 2 années 1 mois 3 semaines
Greffe rénale

Le nombre croissant de personnes atteintes par une maladie rénale chronique constitue un enjeu majeur de santé publique. D’après le rapport R.E.I.N de l’Agence de la biomédecine, en 2019, 11.437 nouveaux patients ont été traités pour une insuffisance rénale chronique terminale 1. En 2009, ils étaient 8.260 2. Pour ces patients atteints d’insuffisance rénale chronique, il est important d’agir collectivement et d’informer sur l’ensemble des traitements de suppléance, dont les transplantations avec donneur vivant ou décédé, au moins un an avant le traitement de suppléance, si possible.

 

 

Avec plus de 5 millions de décès dans le monde, la pandémie de COVID-19 a mis au défi les scientifiques de trouver des vaccins mais aussi des thérapies efficaces. Ces développements impliquent de mieux comprendre les effets à long terme de l'infection et les mécanismes sous-jacents aux « COVID longs », une forme de la maladie caractérisée par des symptômes sévères persistants, au-delà de 4 semaines et dont on commence juste à apprécier la prévalence élevée. Ainsi, environ un patient COVID-19 sur 4 présente des symptômes persistants, écrivent les auteurs, même après s'être remis de la maladie.

 

De nombreux experts font l’hypothèse que ces symptômes persistants ainsi que certains effets secondaires des vaccins sont liés à la réponse immunitaire du patient. Ainsi, sans remettre en question le rôle essentiel et irremplaçables des vaccins dans le contrôle de la pandémie, les chercheurs doivent encore mieux comprendre comment ils fonctionnent, en particulier face à l'émergence de nouvelles variantes virales. Cette étude contribue ainsi à expliquer certains effets secondaires des vaccins comme les réactions allergiques, l'inflammation cardiaque (myocardite) et la coagulation sanguine (thrombose).

Des anticorps anti-idiotypiques qui miment le virus

L’équipe décrit un process qui permet au système immunitaire de réguler les anticorps : une cascade dans laquelle le système immunitaire lance initialement des réponses d'anticorps protecteurs contre un antigène, comme un virus. Ces mêmes anticorps protecteurs déclenchent plus tard une nouvelle réponse anticorps contre eux-mêmes, ce qui induit leur disparition au fil du temps.

Ces anticorps secondaires, appelés anticorps anti-idiotypiques, peuvent ainsi se lier aux réponses initiales en anticorps protecteurs et les épuiser.

Ils ont le potentiel de refléter ou d'agir comme l'antigène d'origine lui-même. Ce qui peut entraîner des effets indésirables.

 

Le coronavirus et le système immunitaire : lorsque le SRAS-CoV-2, le virus à l'origine du COVID-19, pénètre dans le corps, sa protéine de pointe se lie au récepteur ACE2, entrant dans la cellule. Le système immunitaire réagit en produisant des anticorps protecteurs qui se lient au virus envahissant, bloquant ou neutralisant ses effets. Ces anticorps protecteurs peuvent également provoquer des réponses immunitaires avec des anticorps anti-idiotypiques. Au fil du temps, ces réponses anti-idiotypes peuvent éliminer les anticorps protecteurs initiaux et potentiellement entraîner une efficacité limitée des thérapies à base d'anticorps.

 

« Un aspect fascinant des anticorps anti-idiotypiques est que certaines de leurs structures peuvent être une image miroir de l'antigène d'origine et agir comme lui, en se liant aux mêmes récepteurs que l'antigène viral. Cette liaison peut potentiellement conduire à des actions indésirables et à une pathologie, en particulier à long terme, comme un COVID long », écrivent les chercheurs.

 

Ainsi, les anticorps anti-idiotypiques peuvent cibler les mêmes récepteurs ACE2 et, en bloquant ou en déclenchant ces récepteurs, peuvent affecter diverses fonctions normales de l'ACE2. Compte-tenu des fonctions critiques et de la large présence des récepteurs ACE2 sur de nombreux types de cellules, ces réponses immunitaires régulatrices pourraient être responsables de certains des effets indésirables ou durables signalés.

 

« Ces réponses peuvent également expliquer pourquoi de tels effets à long terme peuvent se produire longtemps après la disparition de l'infection virale ».

 

Et en réponse aux vaccins ? La même hypothèse pourrait être développée. Car le principal antigène utilisé est la protéine de pointe SARS-CoV-2. Jusqu’ici, cependant, les études sur les réponses anticorps à ces vaccins se concentrent principalement sur les réponses protectrices initiales et l'efficacité de neutralisation du virus, plutôt que sur d'autres aspects à long terme.

 

Les chercheurs appellent naturellement à plus de recherche fondamentale pour mieux comprendre les voies immunologiques complexes en jeu, afin d'être en capacité de mieux maintenir les réponses protectrices dans le temps et de mieux contrôler les effets secondaires indésirables potentiels de l'infection et des différents types de vaccins contre le SRAS-CoV-2.