E. COLI: Un enfant sorti du coma au CHRU de Lille

Parmi ces 19 cas de SHU, 11 sont aujourd'hui considérés comme rattachables à l'épidémie en raison d'une consommation directe ou indirecte (par l'entourage familial) de la viande de boeuf hachée incriminée. Depuis le 2 juillet, ce retrait-rappel a été étendu à d'autres produits à base de viande hachée sous forme de boulettes, hamburgers ou steaks hachés fabriqués par les mêmes établissements à partir d'un même lot de matière première.

Ces 11 cas sont des enfants âgés de 7 mois à 8 ans. Dix résident dans la région Nord-Pas-de-Calais et un en Picardie. Les dates de début des premiers symptômes (diarrhée ou diarrhée sanglante) se distribuent entre le 6 juin et le 1er juillet et la date d'apparition des SHU entre le 10 juin et le 4 juillet 2011.

Les analyses sérologiques et microbiologiques ont confirmé une infection à E. coli O157 pour 10 enfants, donc liée à une souche différente de la souche E. coli de sérotype O104:H4 la souche clairement identifiée comme responsable de l'épidémie allemande. La recherche de STEC dans les steaks retrouvés dans les congélateurs des familles de 4 enfants malades a bien mis en évidence une souche de STEC du même sérogroupe O157 que la souche isolée chez les enfants. Les analyses sont en cours pour le 11ème enfant. 8 autres cas de SHU, 7 enfants et un adulte, restent à ce jour non-rattachables à cet épisode.

Du côté de Bordeaux, Le 22 juin, deux hôpitaux de Bordeaux ont signalé à la Cire Aquitaine 6 cas de diarrhée sanglante et 2 cas de Syndrome Hémolytique et Urémique (SHU). Au 8 juillet, 14 cas ont été liés à des graines germées et 11 cas ont été diagnostiqués EHEC 0104.et 8 cas de SHU ont été identifiés. 2 personnes restent encore hospitalisées. Une personne, porteuse d'une souche

0145 et hospitalisée pour un SHU est décédée le 2 juillet dernier.