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EXERCICE au féminin : Plus efficace sur la première moitié du cycle?

Actualité publiée il y a 8 années 3 mois 1 jour
Umea University

Cette étude de l'Université d'Umea révèle que l’exercice physique, chez les femmes, entraîne plus d'effet sur la force musculaire, la puissance et la masse musculaire, lorsqu’il est pratiqué durant la première moitié du cycle menstruel. Une révélation qui tient à l’influence des hormones, bien sûr, qui souligne qu’un grand nombre d’études menées sur l’exercice physique, le sont sur une majorité de participants de sexe masculin. Mais aussi un appel à mieux tenir compte du cycle féminin dans la pratique sportive féminine, en particulier de haut niveau.

« Comment le cycle menstruel peut affecter les effets de l'exercice physique reste un domaine de recherche inexploré », relève ainsi Lisbeth Wikström-Frisén, étudiante en doctorat au Département de médecine communautaire de l'Université.


L'étude a porté sur 59 femmes invitées à participer à un programme d'exercices de résistance de 4 mois, à raison de 5 séances par semaine.

Le cycle, un facteur non négligeable sur les effets de l'exercice : l'analyse constate que les participantes qui ont suivi ce programme durant les 2 premières semaines de chacun de leur cycle aboutissent à un effet musculaire plus significatif que le groupe qui a suivi le même programme mais durant les 2 dernières semaines du cycle. En revanche, aucune différence de résultat n'est constatée avec ou sans contraception hormonale. Ces résultats ont des implications, soit pour améliorer les résultats positifs de l'exercice, sans pour autant augmenter sa pratique, soit pour augmenter encore la performance sportive dans les sports de compétition. Mais ces résultats restent somme toute peu surprenants, remarque l'auteur, alors que « les règles » sont un moment central dans la vie des femmes ; il s'agit donc de mieux les prendre en compte dans l'optimisation de toutes les activités du quotidien.

Le stress, un autre facteur non négligeable : une seconde analyse, menée auprès de 33 participantes et qui a suivi leurs niveaux de cortisol ou hormone de stress, montre que ces niveaux varient selon la saison, et la contraception hormonale (plus élevés) mais aussi avec le « surentraînement ». Bref, si l'on considère les niveaux de cortisol comme un marqueur de surentrainement ou de pratique excessive de l'exercice, en particulier dans le suivi des athlètes, il convient de prendre en compte un certain nombre d'autres facteurs, dont la contraception.


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