FIV: Elle ne rime plus avec retard de développement chez l'enfant
Cette équipe du Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development (NIH) n’identifie aucun risque particulier chez les enfants nés par fécondation in vitro (FIV) évalués à l’âge de 3 ans. Des conclusions rassurantes, publiées dans la revue JAMA Pediatrics, qui montrent tous les progrès des traitements contre l’infertilité et récusent l’idée d’un risque de retard neurologique ou d’incapacité permanente.
Le Dr Edwina Yeung, du NICHD, auteur principal de l'étude, adresse ainsi un message réconfortant aux milliers de couples qui sont passés par plusieurs cycles de FIV, pour pouvoir concevoir leurs enfants. Car son étude ne constate aucune différence dans les scores d'évaluation du développement des plus de 1.800 enfants nés après traitement de l'infertilité vs ceux de plus de 4.000 enfants nés sans traitement.
L'étude a de plus porté sur les différentes techniques d'assistance médicale à la procréation, dont la fécondation in vitro et le transfert d'embryons congelés. Les parents ont rempli un questionnaire de dépistage de déficience intellectuelle à de nombreux reprises au cours des 3 premières années de vie. Ce questionnaire portait sur 5 domaines du développement, la motricité fine, la motricité globale, la communication, le fonctionnement personnel et social, et la capacité de résolution de problèmes. Dans l'ensemble, les enfants conçus après traitement de fertilité obtiennent des scores similaires à ceux des autres enfants sur tous les domaines couverts par les évaluations. Quelques petites différences, légères sont néanmoins constatées :
· un risque très légèrement accru chez les enfants nés par AMP réside parfois dans les domaines de résolution de problème ou de la communication sociale.
· Un risque légèrement accru mais non significatif, de scores légèrement inférieurs dans un domaine, est constaté chez les jumeaux, nés par AMP.
· Parmi les enfants diagnostiqués avec un handicap à l'âge de 3-4 ans, aucune différence significative d'incidence n'est constatée entre les groupes avec sans traitement.
Cependant, parce qu'il n'est pas toujours possible de diagnostiquer certaines formes de déficience intellectuelle à l'âge de 3 ans, les auteurs vont poursuivre ces évaluations périodiques jusqu'à l'âge de 8 ans.
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