GÉNÉRATION 100 : Toujours plus d’exercice physique !
On connait l’étude de cohorte, Generation 100, qui suit depuis 5 ans, des personnes d’âge avancé, pour estimer les effets de l’exercice sur la santé. Cette nouvelle analyse de résultats partiels de la cohorte, confirme, sans surprise, et dans la revue BMC Geriatrics, que l’exercice c’est un peu comme la nutrition : il s’agit d’amener ces « aînés » à pratiquer mais aussi à se tenir ensuite à un plan d’exercice.
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Il existe ainsi un large besoin de programmes d’exercice adaptés aux plus âgés, à leurs capacités mais aussi à leurs préférences soulignent ces chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology. Le principe, pour les professionnels de la gériatrie serait de pouvoir identifier dès le départ les personnes âgées qui ont tendance à abandonner le programme ...
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L'exercice et l'activité physique sont bons pour la santé mais permettent-ils aussi de prolonger réellement la vie ? Répondre à cette interrogation est justement l’objectif de l’étude Generation 100, mais, à ce stade préliminaire de l’analyse, les chercheurs en sont à identifier les types d'exercices que les adultes âgés choisissent et/ou préfèrent et les facteurs d’observance vs abandon.Â
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Une observance plutôt satisfaisante : l’analyse de 70.000 journaux d'exercice de plus de 1.500 participants âgés assignés au hasard à l'un des deux groupes d'exercices ou à un groupe témoin, montre dans l’ensemble, une observance plutôt satisfaisante. Sachant que les participants des 2 groupes d'exercices ont suivi des séances d'intensité modérée ou élevée 2 fois par semaine. Enfin, le nombre de participants poursuivant l’étude suggère également une bonne observance de la pratique de l’exercice : Seulement 15% des participants ont quitté le programme au cours des 3 premières années, ce qui est beaucoup moins que dans la plupart des études menées auprès de participants plus âgés.
Enfin, les premières analyses montrent que les personnes âgées souffrant de perte de mémoire et/ou à plus faible niveau d’études ont plus de risque d’arrêter « l’entrainement ». La condition physique et le niveau d'activité des participants avant le début de l'étude apparaissent également des facteurs majeurs.
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Marche, vélo ou jogging ? Une autre analyse des journaux d'exercices de 618 participants des 2 groupes d'exercices de Generation 100 montre que la marche est la forme d'activité la plus populaire dans les 2 groupes d'entraînement, d'intensité modérée et élevée. Dans le groupe d'intensité modérée, la marche représente ainsi plus de la moitié des pratiques. Dans le groupe d’exercice d’intensité plus élevée, on retrouve aussi parmi les activités préférées principalement le vélo et le jogging. Mais beaucoup des participants trouvent également d’autres types d'exercices attrayants. Cela suggère que nous devrions proposer différents types d'activités afin qu'elles répondent aux envies du plus grand nombre d'aînés possible.
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A l’extérieur, plutôt qu’à l’intérieur ! Tous les participants déclarent préférer s'entraîner à l'extérieur, été comme hiver. Dans la pratique, ce sont près des 2 tiers des séances qui sont effectuées à l’extérieur. C’est « l’envie de nature » qui se détache et suggère qu'il est important de prévoir des zones d'entraînement adaptées pour nos aînés. Et puisque la marche est la forme d'exercice la plus populaire, pourquoi ne créerions-nous pas des « sentiers de loisirs » ?
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Entre les hommes et les femmes, quelques différences : les hommes ont tendance à s'entraîner avec plus d'intensité et une part plus importante de leur entraînement comprend du jogging, du cyclisme et du ski de fond. Les femmes sont plus susceptibles d’opter pour la danse et la marche. Enfin, les femmes âgées font plus souvent de l'exercice en groupe, avec d’autres femmes, que les hommes. C’est le cas de 60% des séances chez les femmes vs 40% chez les hommes.
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Enfin, les chercheurs soulignent qu’on « fait du sport ou on n’en fait pas » : les personnes physiquement actives moins de 30 minutes par jour sont en effet presque deux fois plus susceptibles de quitter l'étude (et le programme) sur une période de suivi de 3 ans, ans que celles qui sont plus actives.
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