GROSSESSE : Des multivitamines contre le risque d’Autisme
Les enfants dont les mères ont pris des multivitamines pendant leur grossesse présentent un risque réduit d’un tiers de développer l'autisme avec une déficience intellectuelle associée, selon cette étude de l'Université Drexel. Ce lien suggéré entre l'utilisation de suppléments pendant la grossesse et le risque d’autisme chez l’enfant ouvre la possibilité d'une toute nouvelle voie de prévention en Santé publique, pour réduire ce risque.
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C’est en analysant les données d'enfants âgés d’au moins 4 ans, vivant dans le comté de Stockholm (Suède) suivis en moyenne sur 10 ans, que l'équipe constate cette réduction du risque liée à l'utilisation chez la mère de multivitamines. Cette réduction est identifiée précisément sur le risque d’autisme avec déficience intellectuelle et non pas sur le risque d’autres formes d’autisme. Des résultats robustes, alors que les chercheurs ont également pris en compte les données des frères et sœurs pour mieux prendre en compte ce facteur génétique de confusion possible.
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Nutriments et autisme : cette étude est parmi les premières à suggérer un lien possible entre l'alimentation pendant la grossesse et le risque de développement de l’autisme chez l’enfant. En particulier, si les effets des multivitamines, du fer, de l'acide folique et de la vitamine D ont parfois été évoqués, les conclusions restent mitigées, soulignent les auteurs : « Il faut mener plus de recherches dans ce domaine pour clarifier les relations possibles ». D’autres équipes ont donc également cherché des effets possibles, sur le risque d'autisme, de la prise d'acide folique supplémentaire et de fer. Mais aucun des deux suppléments ne montre d’effet significatif sur le développement de l'autisme chez l’enfant. Ceci dit, l'alimentation durant la grossesse ne peut être écartée de tout effet sur le risque d’autisme : les habitudes et l'apport alimentaire et calorique devront également être évalués.
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Ici, il s’agit bien d’une association entre multivitamines et risque d’autisme, il faut donc encore valide une éventuelle relation causale et comprendre s'il existe une fenêtre critique d’exposition pour optimiser cet éventuel effet bénéfique.
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