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HÉMOPATHIES MALIGNES: Un cas sur 10 de cancer en France

Actualité publiée il y a 11 années 2 mois 3 semaines
InVS

Cette estimation proposée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) de l’incidence des hémopathies malignes en France entre 1980 et 2012, fait apparaître une catégorie de cancers pas si rares que cela, puisque tous sous-types confondus, les hémopathies malignes, dont les leucémies ou les lymphomes, représentent aujourd’hui 10% des nouveaux cas de cancer en France, soit 35.000 par an. Le bilan fait également une prévalence plus élevée chez les 60 ans et plus, ainsi qu’une hausse de l’incidence, liée non seulement à l’amélioration du diagnostic et au vieillissement de la population mais aussi à de possibles expositions à des facteurs de risque environnementaux qui restent à déterminer.

Ces résultats sur hémopathies malignes qui regroupent tous les cancers ayant pour origine les cellules sanguines représentent la seconde partie d'une étude collaborative actualisant l'évolution de l'incidence des cancers en France.


35.000 nouveaux cas d'hémopathies malignes en France ont été recensés en 2012 dont 19.400 chez l'homme. Les « cancers du sang » représentent ainsi 10% des nouveaux cas de cancer, chaque année, soit 355.000. Plus de deux tiers des cas sont des hémopathies lymphoïdes, le myélome multiple, la leucémie lymphoïde, le lymphome diffus à grandes cellules B et les syndromes myélodysplasiques représentant les types les plus fréquents. Plus de la moitié des cas surviennent après 60 ans. Les données de mortalité ne sont pas présentées.

Le nombre de nouveaux cas a augmenté pour 9 des 15 sous-types d'hémopathies malignes étudiées et pour 3 des 4 sous-types d'hémopathies malignes les plus fréquents, l'augmentation du taux d'incidence est estimée à 1% à 2% par an, une augmentation liée à l'amélioration du diagnostic, au vieillissement de la population mais aussi à certains facteurs de risque qui restent à identifier. Parmi ces facteurs, le bilan évoque les radiations ionisantes, l'exposition aux pesticides, les traitements cytotoxiques ou même certains virus. Au vu de ces données par sous-type histologique, de nouvelles études s'avèrent donc nécessaires pour déterminer ces facteurs de risque et cibler les actions de prévention.


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