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INFECTIONS SEXUELLEMENT transmissibles: Un rappel s‘impose

Actualité publiée il y a 10 années 6 mois 1 semaine
Prévention

Blennorragie gonococcique, hépatite B, herpès génital, mycoplasmes et trichomonase, papillomavirus (HPV), syphilis, lymphogranulomatose vénérienne (LGV) et VIH-sida, sont parmi les principales infections sexuellement transmissibles (IST) rencontrées. Toutes ces IST fragilisent les muqueuses et augmentent considérablement le risque de contamination par le virus du sida. Alors que l’évolution des infections sexuellement transmissibles est plutôt à la hausse en France, avec la syphilis sous surveillance, une recrudescence de la lymphogranulomatose vénérienne, une progression importante des infections à gonocoques, sans oublier les infections au VHB, à l’approche de l’été, un point d’information s’impose sur leur prévention, leur dépistage et les vaccinations possibles.

Comment contracte-t-on les IST ? Les modes de transmission sexuelle, notamment pour les chlamydiæ, sont multiples (pénétration vaginale ou anale). Il est également possible d'être infecté par le virus de l'herpès par la bouche lors d'un rapport oral-génital. Parfois un simple contact peau à peau peut suffire. Une IST peut donc être contractée lors de rapports, avec ou sans pénétration, et quel que soit le sexe du partenaire.


Les mesures de prévention passent par le renforcement du dépistage mais aussi de l'information, ciblée en particulier sur les groupes de population à risque élevé, dont à comportement sexuel à risque, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), les usagers de drogues, les ressortissants de pays à endémie, la population carcérale, mais aussi les professionnels de santé.

Ensuite, si les IST sont très variées, elles ne sont pas une fatalité, et les mêmes gestes simples permettent de les éviter et de stopper leur transmission. L'Inpes rappelle 4 règles simples, l'usage du préservatif à chaque rapport sexuel, le dépistage régulier des IST comme du VIH, l'observance absolue du traitement le cas échéant et …l'information de ses partenaires. Des règles d'autant plus primordiales qu'avec la plupart des IST, il n'apparait, le plus souvent, aucun signe de contamination ou symptôme physique.

Il existe des vaccins seulement pour 2 IST, au VHB et au HPV :

Si le vaccin anti-papillomavirus humains (HPV) est parfois controversé, de larges études ont démontré son efficacité, tout comme son intérêt majeur pour la prévention à la fois des cancers épithéliaux (muqueuses), des condylomes (tumeurs cutanées localisées au niveau des organes génitaux) ou des cancers de la gorge. Quant à l'infection par le VHB, la prévention par la vaccination est reconnue comme très efficace, en raison d'une capacité démontrée du vaccin à réduire l'incidence des hépatites aiguës B et à diminuer le risque d'infection chronique. Seul problème, la couverture vaccinale reste très insuffisante en France.

Il existe des traitements pour la grande majorité des IST comme la blennorragie gonococcique, l'herpès génital, les mycoplasmes et la trichomonase, la syphilis, et le VIH / Sida qui évitent ou réduisent leur transmission et freinent leur évolution. Mais, parfois négligées, les IST peuvent provoquer de graves complications, plus difficiles à traiter, et entraîner des séquelles. Dans la plupart des cas, les partenaires sont également soumis au traitement pour limiter les risques de réinfection.

Et les mycoses vaginales ? Elles ne relèvent pas des IST car elles ne sont pas liées à une transmission sexuelle. Ces candidoses, à ne pas confondre avec la vaginite –dont il existe plusieurs types- sont dues à un champignon appelé « candida albicans » et entrainent des démangeaisons au niveau des lèvres et de la vulve, des pertes blanches compactes voire des rougeurs et des plaques de boutons. Elles récidivent dans 50% des cas et leur incidence est en augmentation de 7% par an.


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