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INTERDICTION de fumer dans les lieux publics: L'intention est là mais la consommation aussi

Actualité publiée il y a 13 années 11 mois 1 semaine
Sevrage

Près d’un fumeur sur deux aurait modifié ses habitudes de consommation de tabac depuis la mise en place de cette interdiction de fumer dans les lieux publics. A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, les données et études sur le tabagisme pleuvent, dont celles des laboratoires engagés sur le marché du sevrage tabagique, ici GlaxoSmithKline qui publie son second baromètre réalisé par l’IFOP.

Selon cette enquête réalisée en avril 2011 sur un petit échantillon de 518 fumeurs, 49 % des fumeurs aurait changé leurs habitudes depuis l'entrée en vigueur de la loi de 2008, 16% d'entre eux ayant tenté d'arrêter totalement, 18% de réduire leur consommation. Au global, 2 fumeurs sur 3 auraient l'intention de réduire ou d'arrêter la consommation de tabac.


Mais avec l'interdiction, les usages évoluent : Si les gros fumeurs semblent résister à l'interdiction, puisque ceux qui fument plus d'un paquet par jour sont les moins nombreux à avoir changé leurs habitudes, glbalement, l'interdiction du tabac dans les lieux publics a modifié les habitudes de consommation, entraînant les fumeurs invétérés à fumer lors de courts passages à l'extérieur (54%), à fumer plus tôt avant d'aller au travail (53 %, dont 40 % souvent) ou encore, à fumer deux fois plus après une période forcée d'abstinence.

Des irréductibles: En dépit de l'entrée en vigueur de la loi de 2008, les infractions sont fréquentes. Près d'un fumeur sur 2 déclare ainsi avoir déjà été confronté à une terrasse fermée où les gens fumaient (45 %) et 31 % plusieurs fois. 32% dénoncent des fumoirs hors normes, 25% des bureaux fumeurs et 18% des discothèques avec clients fumeurs.

plus d'un fumeur sur trois souhaitant arrêter (39 %), selon cette nouvelle petite enquête.

Le dernier Baromètre Santé de l'INPES, d'octobre 2010, s'il confirmait également une augmentation de la part des fumeurs quotidiens, en particulier chez les femmes et les chômeurs, mais aussi une légère baisse du nombre de cigarettes fumées quotidiennement, crise oblige, il mettait en évidence une autre tendance, la chute des ventes de traitements de sevrage tabagique. Car, crise oblige encore, les français se donnent de moins en moins les moyens d'arrêter de fumer. Si les substituts nicotiniques sous forme orale (57,3 % de part de marché), n'accusaient qu'une légère baisse en volume (-2,4%), en revanche, les timbres transdermiques (patchs) s'avéraient en chute libre (-46,1%) et le Champix® connaissait une véritable désaffection, avec une baisse de 29% de ses ventes, le Zyban® (bupropion) poursuivant une baisse continue depuis 2007.

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