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Journée mondiale de la GENTILLESSE: Pourquoi donner fait du bien

Actualité publiée il y a 13 années 1 mois 2 semaines
Psychosomatic Medicine

Le 13 novembre c'est la Journée mondiale de la gentillesse. Offrir son appui présente aussi des bénéfices pour celui qui donne, pas seulement pour celui qui reçoit. Cette étude de l’Université de Californie (UCLA) suggère que donner est tout aussi bénéfique pour la santé …du donateur. Mais quels bénéfices ? Du plaisir et une réduction de son propre stress, expliquent ces chercheurs qui rapportent une « drôle » d’expérience, dans l’édition du de la revue Psychosomatic Medicine.

Quand les gens discutent de la notion de soutien social, ils apprécient avant tout à l'appui qu'ils reçoivent ou ont reçu des autres, pourtant il est fort probable, selon cette étude, que les vrais bénéfices proviennent avant tout de l'appui que nous apportons aux autres », explique Naomi Eisenberger, professeur de psychologie à l'UCLA et auteur principal de l'étude.


Drôle d'expérience… : Cette étude a suivi 20 jeunes couples hétérosexuels. Les 20 femmes ont subi une imagerie cérébrale (IRMf) pendant que leurs partenaires, placés à l'extérieur du scanner, recevaient des chocs électriques douloureux. À certains moments, les femmes pouvaient apporter un soutien en tenant le bras de leur compagnon, d'autres fois, elles devaient observer leur compagnon subir ces chocs sans être en mesure de les soutenir.

La zone « de la récompense s'active »: Les scientifiques constatent que lorsque les femmes peuvent apporter leur soutien à leur compagnon « dans la douleur », les femmes montrent une activité accrue dans les régions de la récompense du cerveau, le striatum ventral et la zone septale. En outre, plus l'activité neuronale de ces femmes augmente, plus elles se sentent « en phase » avec leur partenaire et ont le sentiment de leur apporter un soutien. Dans une situation où aucune aide n'est apportée, ces régions montrent une activité réduite.

"Une de ces régions, le striatum ventral, est généralement active en réponse à de simples récompenses comme le chocolat, le sexe et l'argent", explique N. Eisenberger. «Le fait que soutenir quelqu'un déclenche une activité dans cette région du cerveau indique que c'est une expérience enrichissante et agréable."

Région septale contre amygdale: Les chercheurs ont également identifié un autre modèle intéressant de l'activité neuronale dans la région septale. En plus d'être un centre du plaisir, cette région joue un rôle dans la réduction du stress en inhibant d'autres régions du cerveau qui réagissent en cas de menace ou de stress, telles que l'amygdale. Les chercheurs constatent que les femmes qui montrent une activité plus importante dans la région septale a aussi montrent moins d'activité dans l'amygdale.

Ce résultat suggère que donner réduit aussi le stress ressenti par la personne qui donne. L'association inverse de l'activité dans la région septale et dans l'amygdale, dans cette situation, suggère que l'action de donner ou soutenir l'autre peut avoir des propriétés anti-stress. "Donner aux autres a des avantages. Nous observons même une activité plus importante dans ces zones de la récompense lorsque les femmes apportaient leur soutien que lorsqu'elles touchaient leur compagnon alors qu'il ne recevait pas de chocs.

Selon les chercheurs, il y a aussi un besoin de survie de l'espèce, qui pourrait expliquer, qu'au cours de notre évolution, le don ou le soutien soit devenu psychologiquement gratifiant. Mais, en conclusion, donner ou soutenir, c'est bon pour le stress !

Source: Psychosomatic Medicine 9, 2011 PSY.0b013e3182359335 “Neural Correlates of Giving Support to a Loved One” (Visuel © Carly Hennigan - Fotolia.com)

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