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La SÉDENTARITÉ responsable de 17% des décès cardiovasculaires

Actualité publiée il y a 8 années 11 mois 2 semaines
ESC- SAC

Certes l’étude se déroule en Argentine, un des pays à plus fort taux d’inactivité physique, cependant les résultats restent généralisables à d’autres pays. Toujours en cause, la sédentarité, qui selon ces conclusions, présentées à la Réunion annuelle de l’Argentine Society of Cardiology (SAC 2015 Buenos Aires) est directement responsable de plus d’un décès cardiaque sur 6.


Manque de temps chez les patients, conseils insuffisants du côté des médecins, ces données sont bien là pour engager tous les acteurs de la Santé. Le Dr Roberto Peidro, membre de la Société argentine de cardiologie et vice-président de la Fondation Argentine de Cardiologie et son équipe ont regardé l'impact des différents niveaux d'activité physique sur le risque de maladie cardiaque ischémique, d'infarctus et de décès cardiovasculaire chez l'ensemble des personnes âgées de 30 ans et plus couvertes par une enquête nationale sur les facteurs de risque (2013). L'activité physique était évaluée en équivalents métaboliques par minute par semaine (MET / minute / semaine), 600 MET / min / semaine correspondant à 30 minutes de marche rapide 5 jours par semaine (soit, approximativement les recommandations de pratique d'activité physique standards).

· 43.796 décès par maladie cardio-vasculaire ont été recensés dans ce groupe d'étude âgé de 30 ans et plus,

- dont 25.142 décès par cardiopathie ischémique (maladies coronariennes dont angor, syndrome coronaire aigu et infarctus du myocarde).

- 18.654 décès par accident vasculaire cérébral (AVC).

L'analyse montre qu'une pratique d'exercice équivalente à moins de 600 MET / min / semaine est « r

· 17% (soit ici 7.278) des décès d'origine cardiovasculaire

· 20% (4.907) des décès de maladie coronarienne,

· 13% (2.371) des décès par AVC.

Ainsi, un faible niveau d'activité physique est à nouveau confirmé comme un facteur majeur de décès cardiovasculaire. Les auteurs insistent sur la vulnérabilité particulière des femmes, qui en raison du manque de temps et des occupations multiples (travail et domicile), pratiquent encore moins l'exercice.


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