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L'ÉPILEPSIE MITOCHONDRIALE expliquée par un nouveau modèle

Actualité publiée il y a 5 années 9 mois 1 semaine
Brain
La maladie mitochondriale est l’une des formes les plus courantes de maladie génétique, touchant une naissance sur 9.000 et un quart des patients atteints d'une maladie mitochondriale sont atteints d'épilepsie, souvent réfractaire.

En décrivant le premier modèle « d'épilepsie mitochondriale », ces chercheurs du Trinity College Dublin apportent l'espoir de meilleurs traitements aux 30% de patients atteints de cette maladie débilitante et qui ne répondent pas aux traitements. De quoi s’agit-il ? 25% des patients atteints de maladie mitochondriale sont atteints d'épilepsie, souvent sévère et résistante aux antiépileptiques classiques. Ces travaux publiés dans la revue Brain, révèlent le rôle clé des astrocytes -considérés jusque-là comme des cellules de soutien- dans la génération des crises.

 

Ces chercheurs irlandais sont ainsi les premiers à décrire un modèle d'épilepsie mitochondriale qui laisse espérer de meilleures thérapies pour les patients qui en sont atteints. La maladie mitochondriale est l’une des formes les plus courantes de maladie génétique, touchant une naissance sur 9.000. Un quart des patients atteints d'une maladie mitochondriale sont atteints d'épilepsie, souvent réfractaire.

 

Les chercheurs de Trinity peuvent maintenant expliquer le rôle important que jouent les astrocytes dans la génération des crises : ces cellules gliales caractéristiques en forme d'étoile que l'on trouve dans le cerveau et la moelle épinière, considérées jusque-là comme des cellules d'assistance plutôt passive dans le cerveau, jouent réellement un rôle central dans la génération des crises dans l'épilepsie mitochondriale. Les scientifiques créent ici un nouveau modèle « de tranche de cerveau » pour évaluer le rôle joué par les astrocytes dans la génération des crises et démontrent

  • l'implication du cycle GABA-glutamate-glutamine, qui régit la façon dont les émetteurs chimiques sont libérés par les neurones puis repris par ces cellules de soutien, les astrocytes ;
  • un déficit en glutamine synthétase (GS) qui apparaît un facteur important du processus pathogène de la génération des crises, à la fois dans ce modèle de coupe du cerveau et dans une étude neuropathologique humaine.

 

 

Ce modèle « biologique » d’épilepsie mitochondriale apporte ainsi des informations mécanistes démontrant le rôle des astrocytes dans cette activité pathologique.

De nouvelles perspectives pour la mise au point de meilleurs traitements pour les patients atteints d'épilepsie mitochondriale qui ne répondent pas forcément aux antiépileptiques « classiques ».


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