LONGÉVITÉ : A la recherche des génotypes de l'âge extrême

Cette analyse de 4 études d’association génomique identifie de nouvelles variantes génétiques associées à une vieillesse extrême et vient confirmer des variantes déjà connues comme associées à la longévité. Une avancée dans la recherche des déterminants génétiques de la longévité extrême, mais qui laisse présager, les 2 génotypes les plus importants découverts étant portés par une très faible proportion des participants, qu'une grande partie de la signature d'une longue vie reste encore à découvrir.
La recherche sur la longévité extrême est forcément complexe compte-tenu de la faible prévalence des centenaires dans les pays développés. C'est d'ailleurs pourquoi les chercheurs de l'Université ont dû combiner 4 études d'association génomique pour découvrir ces nouvelles variantes : la New England Centenarian Study, la Long Life Family Study, la Southern Italian Centenarian Study et le Longevity Gene Project. Au total, l'analyse a ainsi porté sur 2.070 participants appartenant au percentile le plus âgé des personnes nées en 1900. Les chercheurs ont effectué différentes analyses pour découvrir des variantes associées à la longévité et pour caractériser celles associées à la survie à l'extrême âge.
-L'analyse identifie de nouvelles variantes favorisant la longévité extrême sur les chromosomes 4 et 7,
-confirme des variantes (SNP ou polymorphismes nucléotidiques simples) déjà connues comme associées à la longévité,
-et constate aussi que certains allèles de longévité sont associés de manière significative à la réduction du risque de maladie cardiovasculaire et d'hypertension artérielle.
La signature génétique de la longévité extrême repose ainsi sur une combinaison de variantes à la fois communes et rares, les variantes communes permettant de survivre à un âge avancé mais encore fréquent, soit 80 à 90 ans et des combinaisons spécifiques de variantes rares viennent ajoutent un petit « plus », un avantage supplémentaire de survie jusqu'à un âge extrême. Cependant, ce que les chercheurs appellent le « rendement » de leur analyse reste limité : en effet au-delà des variantes déjà connues et confirmées par l'étude, les 2 nouvelles variantes rares ne sont retrouvées que chez de rares participants inclus dans l'analyse. Cela suggère qu'une grande partie de la signature génétique de la longévité extrême reste encore à découvrir…
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