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LUPUS : Des chercheurs identifient une signature de la maladie

Actualité publiée il y a 14 années 2 mois 2 semaines
PLoS One

Des chercheurs de l’Université de Virginie ont identifié le mécanisme de dérégulation de microARNs, spécifique au développement du lupus, une maladie immunitaire affectant plus de 5 millions de personnes dans le monde. Cette découverte, qui impacte et le diagnostic et les traitements possibles du lupus, est relayée dans l’édition du 13 décembre de la revue PLoS One.

Le lupus est une maladie auto-immune chronique du tissu conjonctif qui pousse le système immunitaire de l'organisme à devenir hyperactif et attaque les tissus sains. Ses symptômes sont l'inflammation, l'enflure et de possibles dommages aux articulations, sur la peau, les reins, le sang, le cœur ou encore les poumons.


Rujuan Dai, chercheur et ses collègues ont découvert un socle commun de miARN surexprimés dans des modèles murins de lupus. Afin de mieux comprendre les facteurs épigénétiques dans les causes du lupus, ces chercheurs du Collège de médecine vétérinaire de Virginie ont axé leur recherche sur les microARN (miARN), cherchant à déterminer les déficiences potentielles de la régulation génétique. Les globules blancs utilisent ces miARN pour réguler les anticorps et d'autres protéines en réponse à l'infection ou un autre type d'agression.

Les chercheurs ont mené leur recherche sur trois souches de souris auto-immunes ayant des génomes différents et développant le lupus à des âges différents. Par exemple, une souche de souris qui développe le lupus à environ 3 mois, et une autre souche de souris à 9 mois... Leurs résultats montrent que les 3 souches de lupus manifestent une tendance commune de dérégulation des miARN, malgré les différences dans leurs gènes de fond. Fait important, cette expression des miARN devient évidente au moment et à l'âge où les souris développent le lupus.

Une véritable signature de la maladie : L'identification de cette expression commune des miRNAs représente une nouvelle manière de comprendre le développement du lupus. Les chercheurs suggèrent que cette nouvelle compréhension est une nouvelle approche pour le diagnostic et un nouveau traitement de la maladie qui consisterait à modifier ces miRNAs spécifiques au lupus, dans les lymphocytes.

De nouveaux marqueurs, de prochains traitements : «À court terme, nous souhaitons utiliser ces résultats pour développer de nouveaux marqueurs moléculaires pour un diagnostic fiable", déclare l'un des auteurs de l'étude. A plus long terme, il s'agit de développer de nouvelles approches thérapeutiques, telles que la manipulation des miRNA associés au lupus, pour corriger des conditions pathologiques.

Après avoir identifié les changements des miRNA, comme une signature du lupus, la prochaine étape pour les chercheurs est de prouver qu'ils peuvent parvenir à stopper la maladie.

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