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MALADIE PULMONAIRE : Une sonde de la taille d'un cheveu pour mesurer des marqueurs clés

Actualité publiée il y a 5 années 4 mois 3 semaines
Scientific Reports
Cette sonde de la taille d'un cheveu est capable de mesurer les indicateurs clés de lésions tissulaires situées « tout au fond » des poumons.

Ces scientifiques britanniques ont mis au point une sonde de la taille d'un cheveu capable de mesurer les indicateurs clés de lésions tissulaires situées « tout au fond » des poumons. La nouvelle technologie, présentée dans les Scientific Reports pourrait ouvrir la voie à une surveillance précise et peu invasive des tissus dans des zones que les technologies existantes sont incapables d'atteindre.

 

Les maladies respiratoires sont l’une des principales causes de décès et d’invalidité dans le monde. Malgré des progrès importants, on sait peu de choses sur l’évolution de la maladie chez les patients souffrant de pneumonie ou de lésions pulmonaires. Les experts des universités d'Edimbourg, de Bath et Heriot-Watt qui ont mis au point cette sonde, précisent qu’elle est capable de détecter des changements minimes dans la santé des tissus et pourrait améliorer la manière dont les patients sont évalués et traités, en particulier les patients placés sous respirateur en soins intensifs.

Chaque nanocapteur de la sonde permet de mesurer un indicateur

La sonde comprend une fibre optique d'environ 0,2 mm de diamètre pouvant contenir 19 capteurs. Chaque capteur peut mesurer différents indicateurs dans les tissus, tels que l'acidité et les niveaux d'oxygène, ce qui apporte des informations importantes sur les processus pathologiques en cours.

 

Une technologie offrant des mesures, multiples, rapides et précises : en effet, il serait possible d’ajouter toujours plus de capteurs. De plus la sonde pourrait être très utile pour la surveillance d'autres régions du corps et pour la compréhension plus globale des maladies inflammatoires et bactériennes. Le Dr Michael Tanner, chargé de recherche Proteus à l'Université Heriot-Watt et à l'Université d'Edimbourg, conclut :

 

« Cette recherche est un excellent exemple de collaboration interdisciplinaire permettant de relever les nouveaux défis de la santé. Ces nouvelles méthodes, une fois appliquées en pratique clinique, permettront de mieux comprendre la biologie des maladies. Notre objectif est maintenant d’augmenter le nombre de capteurs uniques sur cette plate-forme miniaturisée pour obtenir encore plus d’informations ».


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