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Maladies GASTRO-INTESTINALES: Et si on changeait d'intestin?

Actualité publiée il y a 10 années 9 mois 3 semaines
Nature Methods

Car les troubles gastro-intestinaux, tels que les ulcères ou la maladie de Crohn, signifient généralement un traitement des symptômes inconfortables par des médicaments ou des modifications de régimes alimentaires. Mais si on remplaçait l'ancien intestin par un nouvel intestin exempt de tissus inflammés ou malades? C’est ce que proposent, en quelque sorte, ces chercheurs du BWH et de MIT dans la revue Nature Methods.

Ces scientifiques de l'Hôpital Brigham and Women (BWH) et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) sont parvenus à développer à partir de cellules souches différents types de cellules intestinales matures et suggèrent de traiter les maladies gastro-intestinales comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse par ingénierie cellulaire.


Pour l'ingénierie cellulaire, toute une gamme de cellules intestinales matures spécialisées : Dans les « cryptes » de l'intestin, zone de germination des cellules intestinales on trouve des cellules souches adultes immatures qui cohabitent avec des cellules spécialisées appelées cellules de Paneth. Les cellules souches immatures restent tant qu'elles sont en contact avec les cellules de Paneth (Visuel de gauche). Mais les chercheurs ont découvert que lorsque les cellules de Paneth sont remplacées par 2 petites molécules impliquées dans la signalisation cellulaire, ces molécules entraînent alors les cellules souches à se développer en cellules souches non spécialisées. Or, en introduisant d'autres molécules, ces cellules pures pourraient encore se développer en cellules intestinales matures spécialisées.

Ainsi, il devient possible de générer un grand nombre de types pertinents de cellules gastro-intestinales matures, pour l'ingénierie de nouveaux intestins.

Ces résultats ouvrent également la voie à de nouveaux médicaments qui aideraient à la régénération de cellules pour remplacer les tissus de l'intestin endommagés par la maladie. Le Pr Jeffrey Karp, du Département d'Ingénierie biomédicale du BWH et co-auteur de l'étude explique que ces cellules pourraient aussi être utiles aux laboratoires pharmaceutiques pour identifier de nouveaux médicaments permettant non seulement de traiter les MICI (Maladies inflammatoires de l'intestin), mais aussi le diabète et l'obésité.


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