MARATHON: Pas mauvais pour le cœur des seniors
Hors maladie coronarienne, courir le marathon après 50 ans n’est ni mission impossible, ni à proscrire pour raisons cardiaques. Certes le marathon est associé à une augmentation passagère de certains biomarqueurs cardiaques mais cette augmentation est réversible. Cette étude de l’University of Manitoba insiste ainsi sur l’absence de preuve sur le risque de lésions permanentes du myocarde. En bref, des participants au marathon âgés de plus de 50 ans présentent les mêmes effets temporaires que des coureurs plus jeunes, âgés de 18 et 40 ans et toute anomalie cardiaque constatée au cours d'un marathon disparaît, généralement, dans la semaine qui suit la course. Bref, hors antécédents cardiovasculaires, l’âge n’est plus une excuse.
Si plusieurs études ont suggéré une élévation des biomarqueurs cardiaques liée à la pratique régulière de marathons et le risque de lésion au ventricule droit, le Dr Davinder Jassal, auteur de l'étude, professeur agrégé de médecine, de radiologie et de la physiologie à l'Université du Manitoba et son équipe ont eu recours aux tests sanguins, échographie, scanner, IRM pour évaluer 25 volontaires sains âgés de la cinquantaine coureurs des marathons de Manitoba (environ 40 km).
Tout revient dans l'ordre une semaine plus tard : Ils constatent que ces marathoniens âgés de plus de 50 ans présentent une augmentation transitoire des marqueurs sanguins et un gonflement temporaire et une faiblesse du côté droit du cœur immédiatement après le marathon. « La bonne nouvelle », expliquent-ils est que « tout est revenu dans l'ordre » une semaine plus tard. «Il n'y a aucune preuve de dommages cardiaques permanents liés à la course répétée de marathons chez les personnes de plus de 50 ans», conclut Davinder Jassal auteur de l'étude, professeur agrégé de médecine, de radiologie et de la physiologie à la Faculté de
Cette étude, la première à utiliser la tomodensitométrie cardiaque chez des marathoniens plus de 50 ans pour détecter la présence d'artères bloquées, montre que le stress répété de l'endurance n'entraîne donc pas de lésion du myocarde permanente chez cette population de patients.
Source: Journal of Cardiovascular Magnetic Resonance 2012, 20 August 2012 doi:10.1186/1532-429X-14-58 The impact of repeated marathon running on cardiovascular function in the aging population (Visuel @ © ganimeh - Fotolia.com)
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