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MÉLANOME: BIM, la protéine qui prédit la réponse à l'immunothérapie

Actualité publiée il y a 8 années 7 mois 3 semaines
Journal of Clinical Investigation Insight

Cette protéine, BIM, identifiée par une équipe de la Mayo Clinic, comme capable d’identifier la réponse à l’immunothérapie, chez les patients atteints de mélanome métastatique, détient ainsi la clé du succès du traitement et donc du pronostic pour de nombreux patients. Précisément, la réponse à l’immunothérapie anti PD-1, un traitement aujourd’hui reconnu comme efficace pour de nombreux cancers avancés et qui contribue à rendre les cellules cancéreuses plus vulnérables à l'attaque par les lymphocytes T dans le système immunitaire - en bloquant l'activité d'une molécule appelée PD-1.

L'auteur principal de l'étude, le Dr Roxana Dronca, oncologue à la Mayo Clinic, rappelle néanmoins, que seule une fraction des patients va répondre durablement à cette immunothérapie anti PD-1 (lambrolizumab) et, qu'à ce jour, il n'existe aucun moyen de prédire quels seront les patients les mieux susceptibles de bénéficier de ce traitement.


Avec cette étude, menée à partir d'échantillons de sang de patients atteints de mélanome, prélevés au moment de la première évaluation de la tumeur radiographique puis à chaque évaluation, l'équipe constate une fréquence plus élevée de cellules immunitaires, appelées cellules T, qui expriment la protéine Bim chez les patients qui répondent bien à l'immunothérapie pour le mélanome métastatique vs les patients dont le mélanome continue de progresser. Des données qui suggèrent que les niveaux de Bim reflètent le degré d'augmentation du nombre de cellules cibles T, ce qui peut expliquer les résultats cliniques positifs chez ces patients.

De là, l'évidence d'un simple test sanguin, qui, en évaluant les niveaux de la protéine, pourrait prédire la réponse au traitement : « Nous sommes actuellement en train de valider ces résultats sur une cohorte prospective plus large de patients atteints de mélanome métastatique et chez des patients atteints de cancer du poumon », commentent les auteurs.

« La découverte d'un moyen de prédire la réponse d'un patient au lambrolizumab contribuerait à éclairer la prise de décision clinique mais aussi à prévenir une exposition à des toxicités et… des coûts inutiles ».


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