MÉNINGITE C: Les étudiants de Lille appelés à se faire vacciner
Le 21 octobre, face à deux cas graves, dont un mortel, d’infection invasive à méningocoque (IIM) survenus la même semaine au sein de la communauté étudiante lilloise, l’Agence régionale de santé (ARS) du Nord-Pas-de-Calais appelle à la vaccination des jeunes âgés de moins de 24 ans. C’est une étudiante de l'Edhec, âgée de 20 ans qui est décédée jeudi à Lille, d'une méningite de type C.
Des critères comme la période restreinte (entre le 6 et le 15 octobre) de constatation des cas, au sein de la même classe d'âge, fréquentant les mêmes lieux, a retenu toute l'attention des autorités sanitaires. En 2010 déjà , la communauté étudiante Lilloise avait connu 3 cas d'IIM.
Les analyses réalisées indiquent que la souche du premier cas (type C) est identique à celle identifiée en 2010 parmi la population étudiante de l'Université catholique de Lille. Dès le premier signalement et pour ces deux cas d'infection, l'ARS a procédé à la recherche des personnes ayant pu être en contact avec les malades qui ont reçu des antibiotiques à titre préventif et a effectué une vaccination dans certains cas.
L'ARS et les écoles lilloises recommandent aux étudiants de se faire vacciner, notamment à ceux âgés de moins de 24 ans. Les professionnels de santé libéraux sont informés. Une campagne de vaccination de rattrapage vient d'être organisée et les étudiants ont reçu une information leur recommandant la vaccination.
Rappelons que l'infection invasive à méningocoque C (IIM C) représente 25 à 30 % des infections invasives dues aux méningocoques. En France, l'incidence de l'IIM C est l'une des plus élevées d'Europe. Sur la période 2003-2007, elle a été maximale chez des sujets de moins de 1 an (2,07/100 000) et élevée dans les groupes d'âges 1-4 ans (1,12/100 000) et 15-19 ans (0,86/100 000). L'IIM C peut conduire au décès (16% de taux de mortalité) ou laisser des séquelles physiques ou neurologiques importantes.
Les signes d'alerte: Une fièvre mal supportée ou des taches rouge ou violacées (purpura-visuel ci-contre) n'importe où sur la peau.
Autres actualités sur le même thème
-
AUTISME: La différence d'âge des parents augmente aussi le risque
Actualité publiée il y a 9 années 5 moisCette étude financée par l’Association Autism Speaks sur l’influence de l'âge des parents sur le risque d’autisme chez l'enfant, révèle un risque très accru... -
ANXIÉTÉ, DÉPRESSION : Elles se détectent même chez le nouveau-né
Actualité publiée il y a 7 années 9 mois -
CÉPHALÉES en GRAPPE : Les crises suivent-elles un rythme spécifique ?
Actualité publiée il y a 4 années 9 mois -
CANNABIS: Usage intensif et maladie mentale irrésistiblement liées
Actualité publiée il y a 11 années 7 mois