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MÉNOPAUSE: Les bouffées de chaleur, réduites à une question de mental?

Actualité publiée il y a 12 années 7 mois 1 semaine
Maturitas

L’attitude individuelle de chaque femme, face à la ménopause, va jouer un rôle important dans la façon dont les symptômes pourront les affecter. En particulier, certaines femmes ménopausées vont éprouver des bouffées de chaleur après une activité physique, d’autres pas. Cette étude de chercheurs de la « Penn » expose, dans la dernière édition de la revue Maturitas, les facteurs psychologiques qui font la différence.

Le facteur le plus constant qui différencie les deux groupes de femmes, avec ou sans bouffées de chaleur après un exercice physique, est la capacité de contrôle de ces femmes sur ces symptômes, explique Steriani Elavsky, professeur adjoint de kinésiologie. «Certaines femmes pensent qu'elles peuvent y faire face de manière efficace et quotidienne ».


Steriani Elavsky et ses collègues ont suivi 24 femmes ménopausées sur la durée d'un cycle menstruel, ou sur 30 jours. Chaque femme était équipée d'un assistant numérique personnel pour enregistrer ses bouffées de chaleur et portait un accéléromètre à la hanche pour la mesure de son activité physique. Les femmes de l'étude éprouvaient régulièrement des bouffées de chaleur avant le début de l'étude, de 5 à 20 par jour. Le reporting en temps réel des symptômes et la mesure objective est la force de cette étude, précise l'auteur. Au début de l'étude, les participantes ont rempli les évaluations sur leurs symptômes dépressifs, leur stress chronique, leur capacité de contrôle perçue sur les bouffées de chaleur et sur leur personnalité. Elles ont passé un examen physique avec mesure des niveaux des hormones et analyse de leur composition corporelle.

« J'ai été surprise par l'importance des différences individuelles entre les différentes participantes», explique l'auteur. Les femmes qui éprouvent le moins de bouffées de chaleur après avoir pratiqué une activité physique modérée à vigoureuse sont bien plus susceptibles d'estimer et de déclarer qu'elles contrôlent ces symptômes et déclarent beaucoup moins l'anxiété et la dépression. D'autres se déclarent incapables d'y faire face. Selon l'auteur, la capacité de contrôle et le sentiment de pouvoir faire face joue beaucoup dans le ressenti même de ces symtômes. Pour l'auteur, la thérapie cognitivo-comportementale pourrait être d'un grand secours pour ces femmes.


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