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OMEGA 3 : Associés à un risque réduit de 42% de DMLA chez la Femme

Actualité publiée il y a 13 années 6 mois 2 semaines
Archives of Ophthalmology

Manger du poisson peut éviter le développement de la dégénérescence maculaire (DMLA) liée à l'âge, chez les femmes. Sa consommation régulière, à raison d'une ou plusieurs portions par semaine et d'acides gras oméga-3 est associée, entre autres bénéfices, à un risque significativement réduit de 42%, de développer la DMLA, selon cette étude, financée par les National Institutes of Health (NIH) et publiée dans l’édition en ligne du 14 mars des Archives of Ophthalmology, l’une des revues du JAMA (Journal of American Medical Association).

Rien qu'aux Etats-Unis, 9 millions d'adultes âgés de 40 ans et plus présentent des signes de DMLA et, selon les auteurs, 7,3 millions de personnes supplémentaires auront très bientôt les premiers symptômes avec perte de vision modérée ou pas et risque de progression.


Les chercheurs, William G. Christen, du Brigham and Women's Hospital et de la Harvard Medical School (Boston) et ses collègues ont travaillé sur les données de la Women's Health Study, sur 38.022 femmes qui n'avaient pas encore été diagnostiquées avec une DMLA. Ils ont recueilli des informations sur les habitudes alimentaires, la consommation d'acide docosahexaénoïque (DHA), d'acide eicosapentaénoïque (EPA), d'acides gras oméga-3, d'acide arachidonique et d'acide linoléique (oméga-6) par questionnaire au début de l'étude et, durant les dix ans de suivi, ils ont également suivi la santé oculaire de ces participantes, avec une attention toute particulière sur un développement éventuel de DMLA.

Au cours du suivi, 235 cas de DMLA ont été signalés. Dans les analyses qui tiennent compte de facteurs tels que l'âge ou les traitements,
-les femmes qui consomment le plus de DHA par rapport aux femmes qui en consomment le moins, présentent un risque diminué de 38% de développer la DMLA.
-Des résultats similaires sont observés pour consommation plus élevée d'EPA et pour une consommation élevée de ces deux types d'acides ensemble.
-La consommation d'une ou plusieurs portions de poisson par semaine, comparativement à moins de une par mois, a été associée à un risque inférieur de 42% de DMLA, “une réduction du risque qui semble être due principalement liée à la consommation de thon en conserve et de poisson à viande brune."
-Pour les acides gras oméga-6, un apport plus élevé en acide linoléique, mais pas arachidonique a été associé à un risque accru de DMLA, mais cette association n'était pas significative après ajustement pour les autres facteurs de risque.

"En résumé, ces données prospectives sur une population importante de femmes sans diagnostic préalable de DMLA indiquent que la consommation régulière d'Omega-3 réduit significativement le risque", concluent les auteurs.