Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

OSTÉOPOROSE: Non, l'obésité ne protège pas du risque de fracture !

Actualité publiée il y a 13 années 7 mois 3 semaines
European Congress on Osteoporosis & Osteoarthritis

Car près d’1 femme sur 4 ayant subi une fracture, souffre d’obésité, un ratio quasiment identique à celui de la moyenne des femmes ménopausées. Si on aurait pu penser que l’obésité “protège” en cas de chute, les femmes souffrant d’obésité présentent pourtant un risque très accru de certains types bien spécifiques de fractures, à la ménopause, a rappellé ce groupe international de chercheurs lors de l’European Congress on Osteoporosis & Osteoarthritis. En cause, le manque de mobilité et le risque accru de chutes qui doivent être pris en compte dans les politiques de prévention, compte tenu de la prévalence croissante de l’obésité.

Cette équipe a comparé la prévalence et la localisation des fractures chez les femmes ménopausées obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) et chez les femmes ménopausées non-obèses et examiné les risques spécifiques et les facteurs de fracture.


Un antécédent de fracture après l'âge de 45 ans, est observé chez 23% des femmes obèses et 24% chez les femmes non-obèses. Près d'une femme sur quatre chez les femmes ménopausées ayant subi une fracture est obèse. La partie supérieure du bras, la cheville et la jambe sont les parties du corps les plus significativement susceptibles d'être affectées chez les femmes obèses avec antécédent de fracture, alors que les fractures du poignet, de la hanche et du bassin sont significativement moins fréquentes que chez les femmes non-obèses.

Les femmes obèses avec antécédent de fracture sont plus susceptibles

· d'être des utilisatrices de cortisone,

· d'avoir vécu une ménopause précoce,

· d'être dans un état de santé passable ou mauvais,

· d'utiliser des accessoires pour se relever de la position assise,

· et de faire plus de deux chutes dans l'année écoulée.

La recherche démontre que les femmes ménopausées obèses ont presque autant de risque de fractures que les femmes non-obèses, des fractures bien spécifiques liées à leur état d'obésité et que le manque de mobilité et le risque accru de chutes peuvent jouer un rôle important. Des résultats qui ont d'importantes répercussions en termes de santé publique étant donnée la croissance de l'épidémie d'obésité.