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PARKINSON: Un biomarqueur non-invasif évident de l'efficacité du traitement?

Actualité publiée il y a 8 années 4 mois 4 jours
Neurology

Cette découverte d’une équipe de l’Université de Floride, qualifiée de « percée scientifique » pourrait améliorer le traitement de la maladie de Parkinson. Il s’agit de suivre par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) l'activité de certaines zones cérébrales chez les patients atteints de Parkinson et de pouvoir suivre ou détecter la détérioration progressive de ces zones sensibles. Des observations présentées dans la revue Neurology qui proposent donc une nouvelle méthode non-invasive non seulement de suivi de la maladie mais aussi d’évaluation de la réponse aux traitements.

Les traitements actuels de la maladie de Parkinson se concentrent sur le contrôle des symptômes, mais ce nouveau biomarqueur va offrir le moyen de mesurer l'efficacité des nouveaux médicaments en développement qui visent à traiter la maladie et pas seulement les symptômes. Ce biomarqueur, non invasif, puisqu'il passe par l'imagerie, devrait permettre d'évaluer précisément les effets des traitements en termes de changements neurologiques. Si ce n'est pas la première tentative d'évaluation par imagerie, c'est la première à ne pas avoir besoin de l'injection d'un médicament qui traverse la barrière hémato-encéphalique. La méthode ici est beaucoup moins coûteuse, explique l'auteur principal, le Dr David Vaillancourt, professeur de physiologie appliquée et de kinésiologie.


Les chercheurs utilisent ci l'IRMf pour évaluer 5 zones du cerveau essentielles pour le mouvement et l'équilibre. Leur étude a suivi 46 patients atteints de Parkinson et qui ont présenté,

· à 1 an, un déclin d'activité dans 2 zones, le cortex moteur primaire et le putamen.

· 13 de ces patients montrent en particulier une réduction d'activité dans 3 des 5 zones évaluées,

· 19 une baisse dans les 5 zones étudiées.

· En revanche, l'activité cérébrale des 34 sujets témoins sains n'a pas changé.

Les biomarqueurs d'imagerie du cerveau peuvent être utilisés pour surveiller la progression de la maladie de Parkinson et d'autres troubles neurologiques, concluent ainsi les auteurs.

Des résultats qui vont servir de base à une nouvelle recherche financée par les US National Institutes of Health, lancée à partir de novembre prochain et qui va utiliser le biomarqueur pour tester l'efficacité d'un candidat médicament dans le traitement de la dégénérescence neurologique.


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