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PRÉMATURITÉ: Une molécule pour prévenir sans danger les contractions prématurées

Actualité publiée il y a 9 années 3 mois 2 semaines
The Journal of Immunology

La plupart des médicaments actuellement sur le marché bloquent en grande partie les mécanismes de protection essentiels du fœtus, soulignent ces chercheurs canadiens. Ils viennent de trouver une molécule capable d’inhiber l'inflammation et de prévenir ou retarder les contractions utérines et les naissances prématurées. Mais, ces résultats d’efficacité, obtenus sur des modèles murins, s’accompagnent aussi d’une absence d’effet secondaire notable pour la mère ou le fœtus. C’est donc un grand pas dans la prévention de la prématurité, source de complications pour les 10% des enfants qui naissent avant terme.


Les chercheurs de l'Université de Montréal (UdeM) et du CHU Sainte-Justine ont d'abord identifié dans les tissus utérins, le rôle d'un messager, l'interleukine1, dans le déclenchement et le développement de l'inflammation dans l'utérus. Leurs premiers tests ont cherché à inhiber ce messager, mais avec des résultats d'efficacité mitigés et, en revanche, des effets secondaires majeurs pour le fœtus.

Les scientifiques ont donc mis au point un autre agent thérapeutique, une toute petite molécule, qui grâce à sa petite taille peut agir de façon beaucoup plus ciblée sur l'interleukine1 pour bloquer spécifiquement la voie qui commande l'inflammation, sans interférer avec les voies « protectrices » sur le système immunitaire et les cellules du fœtus.

« 101.10 », est le nom donné à cette molécule qui devra encore être testée chez des femmes ayant un historique ou un risque accru d'accoucher prématurément.

Source: The Journal of Immunology August 24, 2015, doi: 10.4049/​jimmunol.1500758 Novel Noncompetitive IL-1 Receptor-Biased Ligand Prevents Infection- and Inflammation-Induced Preterm Birth

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