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RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Des gènes facteurs de toxines bactériennes dans le sang

Actualité publiée il y a 3 années 1 mois 1 semaine
Journal of the American Heart Association
Le lipopolysaccharide, un facteur de virulence produit par des bactéries, est une toxine qui peut provoquer une inflammation systémique via la circulation sanguine (Visuel Adobe Stock 46851919)

Le lipopolysaccharide, un facteur de virulence produit par des bactéries, est une toxine qui peut provoquer une inflammation systémique via la circulation sanguine, pouvant induire une septicémie ou à terme une maladie cardiovasculaire. Cette équipe de biologistes de l’Université d’Helsinki (Finlande) identifie des marqueurs génétiques associés à des niveaux accrus de lipopolysaccharides dans le sang. En d’autres termes, ces travaux publiés dans le Journal of the American Heart Association associent le génome humain à la quantité de toxines bactériennes dans le sang.

 

Les microbes font partie du corps humain et les bactéries ou leurs composants se retrouvent souvent dans la circulation. Un de ces composants bactériens est le lipopolysaccharide (LPS), une toxine dont les concentrations élevées dans le sang provoquent une septicémie. De faibles niveaux de LPS (endotoxémie), fréquemment en relation avec une inflammation de bas grade, l'obésité, ainsi qu’avec un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Des facteurs génétiques et ..."microbiotiques"

L’équipe a mesuré les niveaux de LPS dans le sang de plus de 11.000 participants puis a mené différentes analyses d'association pangénomiques. Les chercheurs ont ainsi identifié un lien entre le génome humain et les niveaux de toxines bactériennes dans le sang.

L’auteur principal, Jaakko Leskelä précise qu’un lien notamment a été identifié entre l'endotoxémie -ou de faibles niveaux de LPS et certains gènes associés à la coagulation sanguine, elle-même associée à la défense contre les infections-

2 caractéristiques bénéfiques à la cicatrisation des plaies.  

 

  • Certains des gènes identifiés exercent ainsi un effet favorable sur la cicatrisation des plaies mais aussi un lien défavorable avec l'inflammation de bas grade.
  • Autre facteur identifié de ces niveaux de endotoxines sanguines, le microbiome humain qui confirme ainsi un lien avec le risque de maladies cardiovasculaires.

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