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Semaine de la CONTINENCE URINAIRE: Incontinence, comment retrouver une vie sexuelle?

Actualité publiée il y a 12 années 7 mois 1 semaine
AFU

Dégradation de l’image de soi, conduites d’évitement, crainte des fuites pendant les rapports sexuels, l’incontinence retentit de manière importante sur la qualité de la vie sexuelle. C’est le thème choisi cette année par l’Association Française d’Urologie (AFU) pour la 10è édition de la semaine nationale de la continence urinaire qui se déroule du 19 au 24 mars 2012.

L'incontinence urinaire est une maladie à forte prévalence puisqu'elle touche plus de 20 % des femmes de tous les âges. Ce sont 15 % des adolescentes, 40 % des femmes de plus de 50 ans et plus de la moitié des femmes très âgées, qui sont concernées. La prévalence globale de l'incontinence d'effort chez les femmes, est de 19 % avec un maximum pour les femmes âgées de 55 à 59 ans. Plusieurs incontinences sont décrites, et parmi les femmes incontinentes, 30 % ont une hyperactivité vésicale, 30 % ont une incontinence survenant lors des efforts et 40 % une incontinence urinaire mixte associant les 2 types. La prévalence de l'incontinence anale est estimée à 10 % dans la population tous âges confondus, mais compte tenu du tabou régnant autour de cette pathologie on est en droit de penser que sa prévalence est sous-estimée.


Alors qu'il reste encore difficile pour de nombreux patients d'aborder spontanément le problème de l'incontinence lors d'une consultation chez le généraliste, il leur est encore plus difficile d'évoquer les répercussions de ce problème sur leur vie intime : oser parler de son incontinence, de ses manifestations et de ses conséquences à son médecin traitant est pourtant la condition nécessaire pour retrouver une qualité de vie satisfaisante et une sexualité épanouie.

Seules les femmes les plus sévèrement touchées consultent : Une étude du Réseau Sentinelles de l'Inserm de mai 2010 conclut que plus de plus de 60 % des femmes avec IU n'en ont jamais parlé à un médecin, privilégiant parfois le port de protections, mettant en avant le déficit de prise en charge. Car seules les femmes les plus sévèrement touchées consultent alors qu'un traitement précoce des troubles mictionnels et de l'incontinence contribuerait à récupérer la continence.

L'incontinence n'est pas une fatalité ! Lors de cette semaine, les urologues de l'AFU feront le point sur le diagnostic et l'accompagnement des troubles de la continence qui affectent la sexualité.


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