SODAS LIGHT : Un risque considérablement accru d'AVC
Si un soda « normal » est déjà porteur, en raison du sodium qu’il contient, d’un risque d’AVC accru, les sodas light augmentent encore le risque d'événements cardiovasculaires : Le « light » serait porteur de 61% de risque supplémentaire en comparaison d’un soda normalement sucré, selon ces récentes analyses présentées à l'American Stroke Association International Stroke Conference 2011.
L'étude qui porte sur 2.564 participants de l'étude multi-ethnique Northern Manhattan Study (NOMAS) conclut à un risque plus élevé de 61% d'événements cardiovasculaires lié à la consommation régulière de boissons light en comparaison de la consommation de sodas classiques. Nomas est une collaboration de chercheurs de l'Université Columbia (New York) et de la Miami Miller School of Medicine, lancé en 1993 pour examiner l'incidence des AVC et des facteurs de risque dans la population multi-ethnique, en milieu urbain sur un total de 3.298 participants âgés de plus de 40 ans (âge moyen 69 ans). Les scientifiques constatent en effet que la consommation élevée de sodium (sel), indépendamment de l'hypertension qu'elle provoque, est liée à un risque considérablement accru d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques. Dans cette étude, les personnes qui consommaient plus de 4.000 milligrammes (mg) par jour de sodium présentaient un risque d'AVC double par rapport à ceux qui consomment moins de 1.500 mg par jour. · Dans l'analyse portant sur le sodium, 187 accidents ischémiques cérébraux ont été signalés au cours des 9,7 années de suivi. Le risque d'AVC, indépendamment de l'hypertension, augmente de 16% pour chaque tranche de 500 mg de sodium consommé par jour. · Dans la première partie de l'analyse portant sur les types de sodas, les sujets ont signalé combien et quel genre de sodas ils buvaient. Les participants ont été regroupés par type de boisson consommée. Sur une période de suivi moyenne de 9,3 ans, 559 événements vasculaires ont été identifiés. Même après ajustement des résultats, l'accroissement du risque atteint 48%. "Si nos résultats sont bien confirmés par des études futures, ils suggèrent que le soda light n'est pas le substitut optimal des boissons sucrées en raison du risque cardiovasculaire», conclut l'auteur principal, Hannah Gardener, épidémiologiste à l'Université de Miami".